Drame, Historiques, Prix littéraires

Au revoir là-haut

« Édouard pointe du doigt un calcul qu’il a fait dans un coin de page : 30 000 monuments x 10 000 francs = 300 millions de francs. »

Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Le Livre de Poche, p. 319, 2015.

Motivations initiales

J’avais entendu parler de ce roman mais il ne m’attirait pas plus que ça. Et puis il était franchement trop gros pour moi. Des amies nous l’avait prêté, en nous le recommandant chaudement, mais rien n’y faisait. Et puis… l’édition collector est passée par là. Et je l’ai acheté. Et je l’ai lu.

Synopsis

Après le carnage de la Grande Guerre et les horreurs des tranchées, le pays veut tourner la page et passer à autre chose. Les survivants, marqués au fer rouge et les « gueules cassées », marqués dans leur chair, on ne veut plus les voir.

Les deux personnages centraux, Albert et Édouard, diamétralement opposés, sont a priori condamnés à l’exclusion. Mais le destin les réunit.  Albert est gentil, voire simplet – « mon Albert, il est gentil… » -, Edouard est défiguré – mais surtout cinglé -. Ensemble, ils imaginent une escroquerie d’une audace inouïe dans une France qui se demande comment honorer ses morts.

Avis

> L’avis de C

Au revoir là-haut, roman de l’après-guerre de 14 nous montre un État qui rend hommage à ses disparus alors même qu’il se débarrasse de vivants trop encombrants. Il nous fait revivre l’horreur des combats, sentir l’odeur de la mort, l’ambition dévorante et sans scrupules de certains, incarnés dans le personnage de Henri d’Aulnay-Pradelle.

Autant je n’ai pas accroché sur les autres roman de l’auteur, autant Au revoir là-haut est un chef d’oeuvre, à lire absolument…

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