Chronique de Murena T. 12 – Mort d’un sage, de Jean Dufaux, Philippe Delaby & Théo.
« Traître par rapport au présent. Traître par rapport au passé. Un où tu te sentais proche d’Agrippine, la mère de l’Empereur. »
Jean Dufaux, Philippe Delaby & Théo, Murena T. 12 – Mort d’un sage, Dargaud, 2024, p. 32.
Motivations initiales
La série Murena est l’une de ces séries dont je ne me lasse pas et dont j’attends avec impatience la suite… Alors vous pensez bien que, dès la parution de ce nouveau tome, je n’ai pas résisté et il a rejoint ma PAL… Les mois ont passé et je n’ai pas vraiment eu le temps de l’ouvrir et de le savourer mais il était vraiment temps d’y remédier.
Synopsis
Lucius Murena est de nouveau de retour dans la ville éternelle. Il revient également dans les bonnes grâces de l’empereur Néron qui, pour sa part, est de plus en plus enclin à la paranoïa.
La mémoire de Lucius lui joue encore quelques tours, même si les drogues que la belle Lemuria lui a fait prendre se dissipent peu à peu.
Les conspirations sèment le doute au sein de la ville et Néron veut le nom des coupables au plus vite afin que les sanctions tombent. Lucius Murena va devoir faire des choix…
Avis
Quel plaisir de retrouver un nouvel opus de cette série ! Que l’attente a été longue ! Mais vous connaissez l’adage, « plus c’est long, plus c’est bon »…
Et effectivement, ce tome démontre encore une fois l’immense talent de Jean Dufaux, qui nous offre une nouvelle fois un scénario haletant et sans faille. Croyez-moi, on en prend plein les mirettes et on va de rebondissement en rebondissement. Et puis, il faut rendre à César ce qui est à César, voici trois tomes que Théo est à la manœuvre pour les illustrations – suite au décès de Philippe Delaby – et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’artiste italien a su imposer son style et apporter un léger vent de fraîcheur à cette histoire. Les personnages sont très expressifs, les décors plongent le lecteur en pleine période de l’Antiquité, ce qui est sûr c’est que cet album vous arrache à votre quotidien…
En revanche, il y a quand même un petit bémol, c’est le rythme de parution… Trois années se sont écoulées entre la parution du tome précédent et celui-ci et c’est long, sincèrement, si bien que parfois la frustration s’est emparée de moi. Doit-on penser – et craindre – qu’il faudra attendre autant de temps pour le commencement du prochain – et dernier – cycle ?
Quoiqu’il en soit, ce tome se montre à la hauteur des ambitions de la série et nous captive, on en redemande encore et toujours !
Pour en savoir plus
Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

