Chronique de Dali – T. 2 Gala, de Julie Birmant & Clément Oubrerie.
« Gala, il ne faut pas que l’on se fasse de mal, vous m’entendez ? »
Julie Birmant & Clément Oubrerie, Dali – T. 2 Gala, Dargaud, 2024, p. 51.
Motivations initiales
Le premier tome de cette série était tombé un peu par hasard entre mes mains… Ayant adoré – une fois encore – le travail de Clément Oubrerie, je n’ai pas hésité et j’ai entamé cette série sur Dali.
Synopsis
Été 1939. Dali sombre de plus en plus dans la folie. Ses relations avec les femmes sont très compliquées, pour tout dire, il ne voit même pas l’utilité de la gent féminine. Est-ce parce qu’il n’a jamais connu de femmes et que le désir le taraude de plus en plus qu’il ne sait pas comment se comporter en leur présence ? Jusqu’au jour où il découvre, Gala, l’épouse de Paul Éluard.
Avis
Les deux auteurs nous offrent une plongée dans les affres du désir de Dali et croyez-moi, le moins que l’on puisse dire c’est que c’est haut en couleurs et parfois – pardon Monsieur Dali – on se rend compte à quel point ce peintre est, vraiment et définitivement, totalement barré !
Ce qui est plaisant dans ce second tome, c’est que le talent de scénariste de Julie Birmant nous permet de découvrir Dali d’une façon inattendue et éloignée du politiquement correct que l’on nous présente bien souvent dans de nombreuses biographies. Moi qui ne connait pas grand chose au monde de la peinture, je dois dire que j’ai apprécié de voir se déployer, le temps d’un album, le génie de Dali. Le talent de Julie Birmant est évidemment incontestable, mais il est bien entendu renforcé par la patte inimitable de Clément Oubrerie. L’association des deux nous offre ici une fresque quasiment comique de la vie de Dali avant qu’il soit célèbre.
Avec ce second tome, le puzzle prend forme et on voit naître les contours de Dali et également sa relation assez complexe à la femme de Paul Éluard, Gala. Bref, c’est toujours un très bon moment de lecture, un moment de douceur avec des dessins de qualité et une colorisation qui m’a extrêmement plu grâce à sa finesse.
Comme à mon habitude, je suis en peine de devoir attendre la suite… J’espère que l’attente ne sera pas trop longue.
Pour en savoir plus
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