Chronique de Cadavre exquis, de Pénélope Bagieu.
« Écoute, Zoé… La seule chose qui compte, c’est que je ne pouvais plus écrire et que maintenant que tu es là, je peux à nouveau. Je suis un type bizarre, je te l’accorde… Mais je suis sincère ! Reste ici avec moi, ne me laisse pas. Je sais que je ne peux pas y arriver sans toi. »
Pénélope Bagieu, Cadavre exquis, Éditions Gallimard, 2024, p. 56.
Motivations initiales
Après avoir craqué sur California Dreamin’, j’ai repéré ce petit album graphique alors, forcément, j’ai craqué, notamment à cause de sa cover punchy !
Synospsis
Zoé a une vie bien terne… Un job d’hôtesse dans lequel elle subit les blagues lourdes et les gestes déplacés des hommes ; un petit ami qui ne la remarque plus ; des amies qui en ont marre de l’entendre se plaindre.
Un concours de circonstances fait qu’elle se retrouve dans l’appartement de Thomas Rocher, célèbre écrivain en panne d’inspiration.
Et si Zoé devenait sa muse ?
Avis
Quelle meilleure formule pour séduire son lecteur que de parler de l’amour et de la mort ? Pénélope Bagieu nous embarque ici pour une petite histoire drôle qui vous arrachera forcément un sourire voire davantage.
Ce que l’on apprécie énormément, c’est la rencontre totalement inattendue et loufoque de la jeune Zoé et de l’écrivain en mal d’inspiration. Ces deux là ne vivent pas sur la même planète, elle ne connait rien à la vie littéraire, alors que ce drôle de type vit reclus comme un moine enfermé dans sa cellule. Tout les oppose mais Pénélope Bagieu réussit à faire en sorte qu’ils partagent un bout de route ensemble.
C’est drôle, touchant, parfois très niais, avouons-le, mais le cocktail fonctionne totalement ! Pénélope Bagieu met en lumière les petitesses du monde littéraire et rien que pour cela, on devrait lui dire merci !
Un moment rafraichissant !
Pour en savoir plus
Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

