Chronique de Habemus bastard T.2 – Un coeur sous une soutane, de Sylvain Vallée & Jacky Schwartzmann.
« Je pourrais fuir à l’autre bout du monde, mais le problème d’une cavale, c’est qu’elle ne prend jamais fin. Sauf si vous commettez une erreur… Ça finit toujours comme ça : par une erreur. »
Sylvain Vallée & Jacky Schwartzmann, Habemus bastard T.2 – Un coeur sous une soutane, Dargaud, 2024, p. 25.
Motivations initiales
J’avais lu le premier tome et je dois dire que j’avais passé un très bon moment et qu’il faut avouer, le curé est badass !
Synopsis
À Saint-Claude, Lucien a enfin pris ses habitudes. Il remplit parfaitement son rôle de curé. Adepte des magouilles en tout genre – on ne se refait pas -, les poches de sa soutane débordent de billets ! Mais personne n’est à l’abri de son passé et Lucien va finir par en payer le prix. Tous en ont après lui et veulent lui faire rendre gorge !
Avis
Le tome 1 était – selon moi – une vraie réussite ! Les répliques cinglantes, les situations cocasses, tout était réuni pour que cette BD soit un vrai coup de cœur. Inutile de vous dire que dès la parution du second tome, je n’ai plus eu qu’une hâte : savoir comment cette sordide histoire allait se dénouer.
Ce second tome est efficace, il n’y a rien à dire, tout est bien exécuté mais je dois avouer que j’ai eu l’impression de rester sur ma faim… Où est donc passé notre sensationnel Lucien ? Dans le tome précédent, le gangster déguisé en curé était tellement drôle, avec son incroyable verve qui nous faisait hurler de rire. Mais où diable est-il passé ? Ici, on en vient à chercher les phrases truculentes, les prêches comiques et totalement décalés, bref, vous l’aurez compris, ce second tome est plus fade que le précédent.
Côté scénario, c’est toujours aussi moderne, rapide et même nerveux. Mais j’ai trouvé que le dénouement entre nos bandes de gangsters était assez peu réaliste et téléphoné car j’ai senti les choses bien avant la fin de l’histoire.
Malgré tout, j’ai passé un bon moment et cette série vaut la peine de la lire mais au prix de vente des albums, on commence à devenir de plus en plus pointilleux… Sorry !
Pour en savoir plus
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