Chronique de la série Hadés & Perséphone, de Scarlett St. Clair.
« Perséphone se dit qu’elle ne se lasserait jamais d’entendre son nom, accolé à celui d’Hadès et, quand les portes s’ouvrirent, elle découvrit les visages de son peuple, toutes les âmes qu’elle avait appris à connaître et à aimer. »
Scarlett St. Clair, Hadès & Perséphone, Hugo Poche, 2023, p. 513.
Motivations initiales
J’ai acheté le premier tome sur un coup de tête… enfin je pourrais même accuser la SNCF, en fait. Mon TGV avait du retard, et en traînant comme une âme en peine à la Fnac, le premier tome m’est tombé entre les mains !
Synopsis
Perséphone est une déesse mais sa mère refuse que cela se sache, elle autorise donc sa fille à s’installer à la Nouvelle Athènes à la condition expresse que celle-ci garde précieusement son secret et se présente comme étant une simple journaliste mortelle.
Jeune, belle, pleine de vitalité, la déesse n’a pas peur de repousser les limites et de jouer avec les interdits. Suite à une partie de carte, elle se retrouve lié par un contrat avec le dieu des enfers, Hadès.
Très rapidement, les deux protagonistes tombent amoureux mais, comme ce sont des dieux, leur amour va faire trembler le monde des divinités, ainsi que celui des mortels. L’amour finira-t-il par triompher ?
Avis
Je ne vais pas vous le cacher, parfois, je m’autorise de temps en temps à lire de la new romance ou de la dark romance. C’est assez rare, certes, mais souvent, le côté récréatif de la chose s’avère assez distrayant !
Sans surprise, j’ai lu toute la saga en une petite semaine (oui, chez moi c’est tout ou rien, pas de juste milieu). Alors maintenant, il est l’heure de passer au débrief ! Premier atout de cette série, elle se lit très bien et très rapidement, c’est le genre de lecture où vous posez votre cerveau sur la table de nuit et, parfois, eh bien ce n’est pas désagrable.
Côté scénario, c’est clairement du vu et revu mais, malgré tout, ça reste efficace. On côtoie les divinités de l’Antiquité, il y a de l’action et parfois même des morts. En revanche – et je sais que nous sommes au moins deux à avoir ressenti ça – côté personnage, Perséphone est insupportable, totalement puérile, elle est du genre « je sais que je ne dois pas faire ça mais tant pis, je le fais quand même », bref, elle agace et n’attire pas l’empathie, tout au long des quatre tomes ! À l’inverse, j’ai apprécié Apollon et je trouve que l’auteur en a fait un personnage très intéressant à découvrir – notamment avec la prêtresse Cassandre.
L’écriture est assez simpliste mais reste malgré tout correcte. Bon, si vous êtes un adepte des textes hautement philosophiques, que vous appréciez les constructions lexicales complexes, passez votre chemin ! Petit bémol, enfin gros bémol pour moi, la romance prend trop le dessus sur toutes les intrigues, mais bon, c’est le genre qui veut ça !
Quelques scènes feront monter la température et stimuleront parfois votre imagination, donc ne mettez pas ce livre entre toutes les mains…
Bref, ça se lit, mais ça ne trônera pas sur les étagères de ma bibliothèque !
Pour en savoir plus
Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.
Ô grimoire ! 