Policiers, Roman noir, Thrillers

La fille de Jonathan Becker

Chronique de La fille de Jonathan Becker, de Antoine Renand.

« – Vingt ans que tu répètes les mêmes mensonges, souffla-t-elle par dépit. Sans fournir aucun nom, sans rien fournir qui les accrédite. »

Antoine Renand, La fille de Jonathan Becker, Harper Collins, 2025, p. 280.

Motivations initiales 

Ah, Antoine Renand, le jeune auteur de polar français que nombre d’entre-nous de la sphère bookstagram adorent ! Pour ma part, j’ai tout lu de cet auteur et à chaque fois, eh bien, il a réussi à m’embarquer, à faire en sorte que j’adhère à son histoire. Dès la sortie de son nouvel ouvrage, je me suis donc procuré son livre chez mon libraire !

Synopsis

Elle porte un nom que beaucoup n’ont jamais oublié. Jessica Becker, fille du tristement célèbre Jonathan Becker, l’un des tueurs en série les plus redoutés de sa génération, a grandi dans l’ombre d’un monstre. Marquée à jamais par une enfance glaçante, à la frontière de l’innocence et de l’horreur, elle a tout fait pour effacer ce passé qui la hante. Nouvelle identité, nouvelle vie, silence absolu sur son histoire : Jessica a appris à survivre en se fondant dans la normalité.

Mais les fantômes du passé ne dorment jamais vraiment. Lorsqu’une série de meurtres brutalement orchestrés se produit, avec une signature étrangement familière, les soupçons s’abattent à nouveau sur elle. Est-elle la clé de cette nouvelle vague de crimes ? Est-elle une simple cible… ou bien ou bien la situation est-elle bien plus complexe ?

Plongée au cœur d’une enquête haletante, Jessica se retrouve face à un dilemme terrifiant : fuir encore une fois ou affronter le poids de l’héritage paternel. Car derrière chaque vérité s’en cache une autre, plus sombre, plus insidieuse… Et parfois, le danger ne vient pas uniquement de ceux que l’on croit.

Avis 

Antoine Renand s’empare d’un thème audacieux, celui de la filiation. Thématique qu’il exploite en surfant sur le côté noir car, ici, la filiation est un vrai poison. En effet, le lecteur comprendra très vite que la jeune Jessica Becker est la fille d’un grand tueur en série et que, malheureusement, elle ne peut renier son passé et sa relation malsaine avec son paternel.

L’auteur, comme à son habitude, nous embarque dès les premières pages. Son écriture percutante et aussi tranchante qu’une lame par moment, fait que l’on ne peut qu’adhérer à ce qu’il nous propose. Ce qui est très plaisant dans ce nouveau livre c’est qu’Antoine Renand s’autorise à explorer les tréfonds de l’âme humaine et met en lumière le fait que personne n’est ni tout blanc ni tout noir dans ses actions et dans sa façon de vivre. Tel un funambule, il joue avec la question de la mémoire, si bien que, par moment, il nous embrouille l’esprit et l’on ne sait plus si vraiment les choses se sont passées comme cela. 

Ce polar est explosif et addictif, on tourne avidement les pages, la preuve, il m’a fallu une toute petite journée pour le lire ! Pas d’indigestion, je suis toujours autant accro au style Renand et à l »univers qu’il nous propose. Bref, c’est encore une réussite ! 

Plongez-vous dans ce polar, pour découvrir une enquête haletante mais, attention, elle est aussi déstabilisante, parfois…

Pour en savoir plus

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

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