Chronique de Thorgal Saga – De givre et de feu, de David Etien, Olivier Legrand et Jean-Blaise Djian.
« Voici la Flamme de Givre… C’est elle qui garde à distance le Fimbulvinter… Le dernier hiver avant la fin des temps, pour les hommes comme pour les dieux…
Mon devoir sacré est de veiller sur la flamme… tant que son feu brûle, le monde sera préservé de l’anéantissement… »
David Etien, Olivier Legrand et Jean-Blaise Djian, Thorgal Saga – De givre et de feu, Éditions du Lombard, 2025, p. 26.
Motivations initiales
Un immense merci aux Éditions du Lombard qui nous font régulièrement la joie de nous adresser certaines de leurs nouveautés, et, notamment, ces Thorgal Saga que nous avons pu découvrir (Adieu Aaricia, Wendigo, Shaïgan). Et, précisément, voici le quatrième opus de cette collection, De givre et de feu.
Synopsis
Alors qu’une fois encore, Thorgal tente de rejoindre les siens après avoir été embarqué dans une aventure en compagnie du scalde Ottar, le frêle esquif sur lequel les deux hommes naviguent est pris dans une tempête. Mais, rapidement, il devient évident que ce grain ne doit rien au hasard : une voix résonne, qui appelle Thorgal, alors que la bateau se retrouve pris dans un véritable corridor d’eau.
Ils parviennent finalement sur une terre gelée… avant d’être secourus par Vakva, la fille de la reine du pays de Givre. Celle-ci, qui garde la Flamme de Givre, exige de Thorgal un service. Et le voilà une fois de plus soumis aux caprices des dieux…
Avis
Cette série, qui propose à des auteurs de bande-dessinée reconnus par ailleurs de venir apporter leur pierre à l’édifice de l’immense univers de Thorgal, est vraiment très réussie. Chacun de ces one-shot vient s’intercaler, selon la sensibilité des auteurs, à un endroit ou un autre, donnant un éclairage distinct, proposant un. point de vue ou un coup d’œil.
Non seulement cela souligne comment Thorgal infuse et inspire le milieu de la bande-dessinée, mais cela permet également d’ouvrir des pistes que n’ont pas explorées les créateurs du héros.
C’est ici à la lutte entre le Givre et le Feu que les auteurs nous invitent à assister. Avec un enjeu ô combien définitif : si la Flamme de Givre s’éteint, ce sera le Fimbulvinter, dernier hiver qui, dans la mythologie nordique, précède la fin du monde. Rien que cela ! Mais, alors que la flamme s’amenuise, malgré les efforts de celle qui a été chargée de sa garde, seule une flamme de Muspelheim, le monde du feu éternel, peut durablement la raviver. Mais pour atteindre ce lieu, et venir à bout du géant Surtur pour s’emparer d’une flamme, il faut au moins un héros…
Mais n’y aurait pas, derrière tout cela, encore quelque chausse-trappe fomentée par les dieux ? Thorgal ne pourra le savoir qu’en faisant ce que l’on attend de lui !
Pour en savoir plus
Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.
Ô grimoire ! 