Chronique de Iron flame, de Rebecca Yarros.
« Les yeux brillants de rage, Xaden tient son épée dans sa main droite et une dague dans la gauche, toutes deux dégoulinantes de sang, toutes deux prêtes à frapper Dain. »
Rebecca Yarros, Iron flame, Hugo Roman, 2024, p. 380.
Motivations initiales
Impossible de m’arrêter après Fourth Wing. Ce premier tome avait réveillé en moi les sensations de mes grandes sagas de fantasy préférées, entre tension, dragons et émotions fortes. Alors dès que Iron Flame est sorti, j’ai plongé sans hésiter, afin de retrouver sans tarder Violet, Xaden et surtout l’univers impitoyable de Basgiath.
Synopsis
Violet a survécu à sa première année à Basgiath… contre toute attente. Mais ce n’était que le début. Les épreuves sont loin d’être terminées, et le danger est plus présent que jamais. Les complots s’intensifient, les secrets enfouis remontent, et la frontière entre alliés et ennemis devient plus trouble à chaque page.
Cette fois, ce n’est pas seulement sa force et son intelligence qui sont mises à l’épreuve, mais aussi sa loyauté et son cœur. Entre ses liens avec Xaden, les vérités qu’elle découvre sur le fonctionnement de Basgiath et les menaces extérieures qui s’accumulent, Violet n’a plus le choix : il faut se battre ou disparaître.
Et dans un monde où chaque décision peut être fatale, il n’existe pas de victoire sans sacrifice.
Avis
Si Fourth Wing était déjà un vrai coup de cœur, Iron Flame ne fait que confirmer la puissance de la plume de Rebecca Yarros. Ce deuxième tome est plus dense, plus sombre, plus mature. Là où le premier misait sur la découverte et la surprise, celui-ci plonge plus profondément dans la complexité des personnages et la noirceur des enjeux.
J’ai adoré voir Violet évoluer : toujours fragile physiquement, mais de plus en plus redoutable par sa force intérieure et son intelligence. Sa relation avec Xaden prend une place plus marquée, avec une intensité à la hauteur de l’univers brutal dans lequel ils évoluent. C’est une romance qui brûle, mais qui ne fait jamais passer la fantasy au second plan.
Les dragons sont encore plus impressionnants, les batailles plus haletantes, et les révélations donnent une nouvelle ampleur à la saga. Yarros parvient à maintenir un rythme qui empêche de poser le livre, tout en semant des indices qui promettent encore plus d’ampleur pour la suite.
Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié, c’est la façon dont le roman interroge la loyauté et le sacrifice. Rien n’est simple, rien n’est binaire : chaque choix a un prix, et chaque victoire une part d’ombre.
En refermant Iron Flame, j’ai eu ce mélange d’excitation et de frustration : l’envie irrépressible de lire la suite, et la conscience que cette saga est déjà en train de devenir un incontournable du genre.
Avec Iron Flame, Rebecca Yarros confirme qu’elle tient entre ses mains une saga de fantasy à la fois spectaculaire et profondément humaine. Plus sombre, plus intense, plus captivant encore que Fourth Wing, ce deuxième tome confirme l’emprise sur ses lecteurs.
Pour en savoir plus
Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

