Aventures, Fantastiques, Roman

Blackwater – T. 2 La digue

Chronique de Blackwater – T. 2 La digue, de Michael McDowell.

« Ce remarquable rempart mesurait huit mètres de large à sa base, environ six mètres de haut – selon son emplacement en ville – et quatre mètres de large au sommet. « 

Michael McDowell, Blackwater – T. 2 La digue, Toussaint Louverture, 2022, p. 173.

Motivations initiales 

Cette série est du genre addictive, rien d’étonnant à ce que j’ai envie de savoir la suite et de voir comment l’auteur déroule son intrigue…

Synopsis

La ville se remet à peine de la crue dévastatrice que le chantier d’une digue est décidé. Pour beaucoup d’habitants, cette digue est synonyme d’espoir et de protection contre les crues futures, mais malheureusement, cette construction engendre l’arrivée d’une main d’œuvre incontrôlable, accompagnée de disparitions inquiétantes…

Pour le clan Caskey, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Mary-Love et sa belle-fille, Elinor, sont toujours en guerre ouverte et ce conflit va engendrer de nombreuses manigances, sacrifices. Bref, personne n’en sortira indemne…

Avis

Il me semble que j’avais dit, au sujet du premier tome, que cette série était un brin addictive, non ? Comme vous pouvez le voir, j’ai récidivé, j’ai entamé le second tome, je n’ai pas pu résister ! Cette fresque familiale surfant à la fois sur le fantastique et l’horreur sait captiver son lecteur grâce à son côté gothique. Bref, la lecture de second tome a été menée à vitesse grand V !

Dès les premières pages de ce second tome, le lecteur doit faire face à un double bras de fer. Élinor est encore au centre de l’intrigue, ici elle lutte activement contre la construction de la digue prévue pour éviter que la ville connaisse une nouvelle crue ; elle se livre également à une guerre sans merci avec sa belle-mère Mary-Love. 

On ne peut qu’apprécier cette immersion dans la famille Caskey… On ressent les non-dits, la jalousie, l’amour étouffant d’une mère doublé, parfois, d’un soutien à toute épreuve. Vous l’aurez compris, nous avons l’impression d’être au sein d’une famille « normale », ne me faites pas croire que chez vous tout est beau, tout est rose ? 

Ce second tome est sensiblement différent du précédent, le rythme est plus lent, on sent que Michael McDowell a voulu prendre le temps de dérouler son intrigue et de bien développer certains personnages que le premier tome nous avait seulement fait découvrir en les effleurant sommairement. J’avais peur que le rythme ne me freine dans ma progression de lecture mais non, ça ne m’a pas empêché de tourner les pages avidement… 

Ce qui est particulièrement réussi ici, c’est l’atmosphère du livre que l’on ressent à chaque page, c’est étouffant, humide, collant ça ressemble à un jour de canicule à Paris lorsque vous êtes enfermé(e) dans le métro… Bref, une vraie chape de plombe s’abat sur le lecteur et moi j’ai adoré ça ! 

Si vous cherchez une lecture simple, c’est parfait pour votre été !

Pour en savoir plus

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

2 réflexions au sujet de “Blackwater – T. 2 La digue”

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