Policiers

Fermé pour l’hiver

Chronique de Fermé pour l’hiver, de Jorn Lier Horst.

« Wisting se força à être optimiste. L’affaire progressait tout de même bien. Ils devaient traiter de nombreux éléments inexpliqués, mais ceux-ci s’entrelaçaient en quelque chose de concret. Enquêter sur une affaire de meurtre avec un meurtrier inconnu, c’était comme ôter l’étiquette d’une bouteille de bière. »

Jorn Lier Horst, Fermé pour l’hiver, Folio Policier, 2023, p. 81.

Motivations initiales

En voyant le dernier Jorn Lier Horst sur un étal de notre librairie, je me suis dit que, ne connaissant pas cet auteur, peut-être valait-il mieux commencer par le premier tome de la série – incroyable, cette pertinence dans l’analyse, non ? -. Alors j’ai cherché la première enquête de William Wisting, l’inspecteur de la police criminelle de Larvik créé par l’auteur. Et me voilà reparti avec Fermé pour l’hiver !

Synopsis

Au sud de la Norvège, dans le comté de Vestfold, de nombreux chalets, résidences secondaires des habitants d’Oslo, restent vides une partie de l’année, jusqu’aux premiers week-ends du printemps.

Dans l’un de ces chalets, on retrouve un cambrioleur assassiné. Pour ne pas simplifier les choses, il s’agit du chalet d’un célèbre présentateur de télévision qui semble particulièrement fuyant. L’inspecteur, en repartant de la scène de crime, est agressé et se fait dérober son véhicule. S’agit-il du meurtrier ? Que s’est-il passé ? Et pourquoi des oiseaux morts se mettent-ils à tomber du ciel ?

Avis

Puis-je avouer que, quelques semaines après avoir lu ce livre et au moment d’écrire cette chronique, je ne me souviens plus des détails de l’intrigue ? Je pourrais le relire et avoir l’impression de découvrir cette énigme. Je ne retiens en général pas les éléments d’une histoire, je retiens surtout l’impression que la lecture m’a laissée. Et, là, aucun doute : ce livre est efficace, l’intrigue bien construite, avec les dernières pièces du puzzle qui se mettent en place au fur et à mesure.

Ce qui est intéressant, c’est ce personnage de William Wisting – ah ben, ça tombe bien : c’est une série, il n’est pas impossible que j’aille le retrouver dans les épisodes suivants… -, qui se débat avec sa propre vie, qui s’inquiète pour celle de sa fille, Line, et qui essaye de ne pas se laisser submerger dans sa vie professionnelle.

Bref, William Wisting est humain, il a suffisamment de failles pour être attachant, et l’on a donc envie de le suivre dans ses enquêtes.

Autrement dit, pas de doute, lors d’un prochain passage en librairie, je m’équiperai du deuxième tome. Alors, si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir cet auteur, Fermé pour l’hiver est fait pour vous !

Pour en savoir plus

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

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