Fantasy, Romantasy

Fourth wing

Chronique de Fourth wing, Rebecca Yarros.

« – Les deux dragons ? couine-t-elle.

J’acquiesce.

Et l’enfer se déchaîne. »

Rebecca Yarros, Fourth wing, Hugo Roman, 2024, p. 227.

Motivations initiales 

Si j’ai ouvert Fourth Wing, c’est uniquement à cause de ma meilleure amie. Elle l’avait adoré, dévoré même, et m’en parlait avec des étoiles dans les yeux. J’ai fini par craquer : achat des trois tomes d’un coup et lecture immédiate du premier sur un coup de folie.

Synopsis 

Violet Sorrengail n’aurait jamais dû devenir cavalière de dragons. Destinée à intégrer la section des scribes, elle se retrouve propulsée à l’École de guerre de Basgiath, là où seuls les plus forts survivent… et où les dragons ne se lient qu’avec les humains qu’ils jugent dignes — ou utiles.

Entre épreuves physiques impitoyables, manœuvres politiques et menaces permanentes, Violet doit apprendre à survivre dans un univers où la moindre faiblesse peut signifier la mort. Et, si la romance pointe le bout de son nez, elle reste secondaire : ici, tout est dominé par l’aventure, la magie… et les dragons.

Avis 

Dès les premières pages, j’ai senti que ce roman avait ce petit quelque chose de rare : cette capacité à happer le lecteur et à l’immerger totalement dans un univers. Les sensations que l’on ressent en lisant Fourth Wing sont à la hauteur des plus grands coups de cœur de jeunesse – ou pas – : Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, La Passe-Miroir. Cette même envie de rester dans le livre, de prolonger la lecture au-delà du raisonnable, de repousser le moment où l’histoire s’arrête.

Rebecca Yarros réussit un équilibre parfait entre action, tension et émotion. L’univers est riche, cohérent et vivant : on visualise chaque couloir de l’école militaire, chaque entraînement, chaque combat aérien. Les dragons ne sont pas de simples accessoires spectaculaires : ce sont des personnages à part entière, puissants, imprévisibles, parfois impitoyables, mais toujours fascinants.

J’ai particulièrement aimé le traitement de Violet. C’est une héroïne qui, au lieu de foncer tête baissée comme dans tant d’autres sagas, avance avec intelligence et stratégie. Sa fragilité physique n’est pas gommée par des facilités scénaristiques : au contraire, elle apprend à la contourner, à s’en servir comme d’une force, et cela la rend encore plus crédible et attachante.
La romance, présente mais en arrière-plan, est savamment dosée. Elle ajoute de la tension émotionnelle sans jamais parasiter l’intrigue principale. C’est rare et rafraîchissant dans un genre où les relations amoureuses prennent souvent trop de place au détriment de l’univers et de l’action.

L’écriture est fluide, immersive, et la construction des chapitres incite sans cesse à lire “juste un de plus”. L’enchaînement des épreuves et des révélations maintient une intensité constante, et la fin… disons simplement que c’était bien d’avoir déjà les tomes suivants sous la main.

Verdict : Fourth Wing est un pur page-turner de fantasy, une lecture qui m’a fait vibrer et qui confirme que Rebecca Yarros a trouvé une formule redoutable. J’ai quitté ce tome avec une seule envie : retrouver Basgiath au plus vite et, qui sait, rejoindre le clan des dragonniers.

Un univers impitoyable, des dragons majestueux et une héroïne qui transforme ses faiblesses en armes : Fourth Wing est impossible à lâcher, allez-y lancez-vous !

Pour en savoir plus

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

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