Aventures, Science-fiction

Les Chroniques de St Mary – T. 3 Une seconde chance

Chronique de Les Chroniques de St Mary – T. 3 Une seconde chance, de Jody Taylor.

« Le massacre était atroce. Cruel et violent. Brutal. Général. Il était difficile de croire que quiconque ait pu survivre. Les hommes combattaient face à face, corps à corps, agitant leurs épées, brandissant leurs lances, se frappant même à coups de pierres. Lorsqu’ils n’avaient plus aucune arme sous la main, ils se servaient de leurs poings, leurs pieds, leur tête. »

Jody Taylor, Les Chroniques de St Mary – T. 3 Une seconde chance, Éditions Pocket, 2025, p. 173.

Motivations initiales 

Lire un nouveau tome des Chroniques de Saint Mary, c’est comme retrouver une bande d’amis qu’on sait aussi imprévisibles que brillants. Ce troisième opus n’a pas échappé à la règle : je savais que j’allais rire, voyager dans le temps, ressentir de l’émotion, et surtout partager cette lecture en complicité avec ma sœur de cœur. C’est aussi ça, St Mary : des histoires qui deviennent des moments à deux, des émotions qu’on savoure ensemble, et une impatience commune d’ouvrir le tome suivant.

Synopsis 

Retour à Saint Mary, où l’histoire se visite… parfois au péril de la vie. Dans ce troisième tome, Max et son équipe nous entraînent encore plus loin dans leurs expéditions temporelles avec, en point d’orgue, un détour magistral par Troie et Azincourt.

Comme toujours, chaque mission historique devient un mélange de rigueur scientifique (à leur manière) et de chaos total. Entre les batailles, les découvertes improbables, et les imprévus qui semblent coller à la peau de Saint Mary, l’équipe navigue entre humour, drame et moments de bravoure. Mais derrière l’action et l’érudition, il y a aussi des intrigues personnelles fortes, notamment autour de Léon et Max, qui donnent à ce tome une intensité émotionnelle supplémentaire.

Avis 

Ce tome confirme ce que j’aime profondément dans cette saga : cette capacité à faire coexister humour et émotion, légèreté et gravité. Jody Taylor a un talent rare pour créer des situations absurdes qui déclenchent des fous rires, tout en glissant des moments d’une sincérité bouleversante.

La visite d’Azincourt est l’un des grands moments du livre. On sent que l’autrice a travaillé sa documentation, mais surtout qu’elle sait comment rendre une scène vivante. On y est : on entend les armes, on ressent la tension, et on se surprend à avoir le souffle court.
Les personnages, eux, continuent de gagner en profondeur. Max, avec son sens de la répartie inimitable, nous entraîne dans des aventures improbables tout en restant humaine, vulnérable. Léon apporte à la fois stabilité et émotion, et les passages les concernant sont parmi les plus touchants de la série.

Enfin, il y a ce fameux humour anglais, cette façon si particulière de désamorcer les drames par une réplique acérée, de faire sourire même quand on a la gorge serrée. C’est une signature, et c’est aussi ce qui rend les Chroniques de St Mary uniques dans leur genre.

Ce troisième tome est un concentré de ce que la série fait de mieux : des voyages temporels spectaculaires, des personnages qu’on aime suivre tome après tome, et cette combinaison parfaite entre rires et émotions fortes. On en sort avec un seul regret : ne pas pouvoir enchaîner immédiatement sur la prochaine mission… même si, pour moi, il m’attend déjà dans ma PAL.

Les Chroniques de St Mary, c’est notre machine à voyager dans le temps à nous : à chaque tome, on sait qu’on part pour un voyage mémorable… et qu’on ne revient jamais tout à fait le même. Alors, tu viens voyager dans le temps ?

Pour en savoir plus

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site lisez.com.

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