Ce weekend, les Ô Grimoiriens étaient à quai. À quai ? Mais lequel ? Le Quai d’Orsay ? Non. Le Quai des Orfèvres ? Non plus. Au quai Branly ? Non, pas d’arts premiers pour nous. Quai des brumes ? « T’as d’beaux yeux, tu sais ! ». Non, rien de tout cela, nous étions à Lyon, à Quais du Polar !
Arrivés vendredi soir, nous avons pris nos quartiers à quelques encablures du Palais de la Bourse, avant une bonne nuit de sommeil – pour ceux qui ont un peu suivi, les dernières semaines ont été chargées et stressantes, il fallait récupérer.
Samedi matin, après un petit tour en ville, première incursion dans le saint des saints. Et première joie : Luca di Fulvio, l’un de nos chouchous de chez Slatkine, est là, et il n’y a pratiquement pas d’attente, ce qui nous donne l’occasion de discuter, par exemple de sa « trilogie » dont il a pu nous confirmer qu’elle n’en est pas une – la légende semble être née en Allemagne. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, vous pouvez aller voir Les enfants de Venise.
Puis c’est l’occasion d’échanger quelques minutes avec Craig Johnson, aisément reconnaissable à son chapeau de cowboy, qui n’est visiblement pas un simple accessoire. En effet, cet auteur de romans policiers qui mettent en scène le shérif Walt Longmire, après avoir, dans sa vie, été policier, professeur d’université, charpentier, pêcheur professionnel, possède désormais un ranch dans le Wyoming.
Il nous restait alors à effectuer les repérages pour la journée du dimanche, parcourir l’ensemble des stands, en attendant que l’une des auteures préférées de l’un de nous soit arrivée. Sandrine Collette ! Et son irrespirable Des noeuds d’acier… C’est à se demander comment une histoire aussi tordue peut sortir de la tête d’une femme aussi charmante…
Ensuite, nous avons profité du temps agréable pour nous promener avec notre « molosse ».
Dimanche, nous sommes repartis sur les mêmes bases, en commençant avec l’autre auteur de chez Slatkine, Marc Voltenauer, dont nous avons déjà eu l’occasion de chroniquer Le dragon du Muveran et Qui a tué Heidi ?, et dont nous attendons avec impatience le troisième opus, début 2019.
Et, pour finir en beauté, une découverte. Nous devons en effet avouer que nous ne connaissions pas Cédric Bannel, distingué, en 2017, du Grand prix du meilleur polar des lecteurs de Points, pour Baad, que nous allons donc pouvoir lire. Mais nous vous en dirons davantage prochainement…
Bilan ? Dans un lieu absolument magnifique, une manifestation très bon enfant, où il est possible d’avoir de vrais échanges avec les auteurs, qui ont tous été extrêmement accessibles et sympas. Un immense merci à eux : non seulement ils nous offrent des heures de plaisir de lecture, mais également de beaux souvenirs !
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