Aventures, Bandes dessinées, Westerns

Undertaker – T.5 L’indien blanc

Chronique de Undertaker – T.5 L’indien blanc de Ralph Meyer, Caroline Delabie & Xavier Dorison.

« Dieu a dit : « Pas un poil d’un macchabée de l’Undertaker tu ne toucheras… ou tes couilles tu perdras. »

Ralph Meyer, Caroline Delabie & Xavier Dorison, Undertaker – T.5 L’indien blanc, Dargaud, 2019, p. 27.

Motivations initiales

Undertaker c’est un gros coup de coeur ! Dès le premier volume, nous sommes tombés amoureux de ce croque-mort aux répliques cinglantes. Notre patience a été mise à rude épreuve, avant de tenir entre nos mains le tome cinq ! Inutile de vous dire qu’une fois en notre possession, il n’a pas attendu longtemps avant de se faire dévorer !!!

Synopsis

Les Apaches de Salvaje ont attaqué une diligence et se montrent sans pitié envers les hommes blancs… Pour s’être aventuré sur leurs terres, leur mort est méritée et légitime.

Parmi les Apaches se trouvent un indien blanc autrefois appelé Caleb. Le jeune homme a été soit disant kidnappé, battu et maltraité par les indiens. Aujourd’hui, il est devenu l’un de leurs meilleurs guerriers et il n’a jamais cherché à quitter la tribu de Salvaje.

Apprenant que l’indien blanc aurait trouvé la mort au cours de l’assaut, sa mère – Madame Barclay – veut récupérer le corps de son fils afin de lui organiser des funérailles chrétiennes. Elle charge donc Sid Beauchamp – son futur époux – de lui ramener la dépouille. Le Shérif pense immédiatement à son « frère » le croque-mort Jonas Crow pour effectuer cette mission.

Mais comme à son habitude, Jonas Crow va se retrouver tiraillé entre deux camps et devra faire des choix qui influeront sur la suite de l’existence des Apaches et du futur mariage de Madame Barclay & le Shérif Beauchamp…

Avis

> L’avis de C

Quel bonheur de retrouver enfin Jonas Crow ! Quel bonheur de replonger dans le quotidien décousu – et complètement barré – du croque-mort ! Je n’ai pas pu m’empêcher, une fois l’album entre mes mains, il fallait absolument que je le lise et que je sache ce que les auteurs nous avaient réservé !

Que vous dire ? Ce cinquième opus se place dans la continuité des précédents… Les dessins sont toujours ultra soignés et très méticuleux, les paysages sont à couper le souffle et nous transportent dans le Grand Ouest et les personnages sont tous extrêmement recherchés et très travaillés ! Encore une fois, les auteurs signent là un excellent album tant sur la forme que sur le fond !

Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce tome, c’est que l’on nous donne encore quelques clés supplémentaires pour décoder notre bon croque-mort, plus on avance dans son histoire plus on se rend compte qu’il n’est pas tellement fréquentable – bon, vous me direz que l’on s’en est déjà rendu compte dans les tomes précédents – mais en revanche, qu’il est très intéressant… En effet, il est souvent tiraillé entre deux camps et ici on en a une preuve éclatante !

Et puis il faut aussi rendre à Jonas Crow ce qui est à Jonas Crow, ces répliques cinglantes, cassantes et percutantes sont toujours un grand moment de rire pour le lecteur et on ne s’en lasse pas !

Bref, Undertaker est un must have, une série à avoir dans votre bibliothèque ! Je pense que l’on tient là une série qui va devenir emblématique et incontournable…

Je vous laisse, il faut que j’aille nourrir le vautour du croque-mort :-)) !

> L’avis de T

Jonas Crow – ou faut-il l’appeler Lance Strikland ? – n’est décidément pas recommandable. Dans sa jeunesse, il attaquait des banques, ou des hôtels, le brigand, avec la bande de Sid Beauchamp. Et ils se retrouvent, alors qu’ils ont tous les deux changé de vie.

Jonas est devenu le croque-mort le plus mystérieux de l’Ouest ; Sid Beauchamp assure la sécurité du relai Barclay à Tucson, avec l’ambition d’épouser Madame Barclay…

Et, dans cette nouvelle histoire, on retrouve bien toute la complexité des scénarios des tomes précédents, dans lesquels les personnages sont humains, trop humains. Les bons ne sont jamais ceux que l’on croit au départ, les méchants non plus. Il ne faut jamais s’arrêter aux apparences, qui, sous la plume et sous les crayons des auteurs, sont toujours trompeuses.

Et, mon dieu, que c’est réussi !

Il y a, en plus, une réflexion très intéressante sur les façons différentes de considérer la vie, entre les blancs et les indiens, sur la place des enfants, sur le sens de la vie…

Les dessins, les couleurs, les textes : tout est juste, tout est bon, tout est propre. C’est juste parfait !

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