« Non, m’sieu… On ne parle pas aux croque-morts, on les ignore ou on leur propose du travail. »
Ralph Meyer, Caroline Delabie, Xavier Dorison, Undertaker, Tome 1. Le mangeur d’or, Dargaud Éditeurs, p.12, 2015.
Motivations initiales
S’occuper en attendant son TGV à la Gare de l’Est pour rentrer à la maison : faire quelques achats à la FNAC !
Synopsis
Undertaker arrive en ville, avec son fourgon funéraire. Il ne porte pas d’arme, mais il ne semble pas raisonnable de lui chercher des noises. Il n’a probablement pas été croque-mort toute sa vie, et il est probable que, dans ses vies antérieures, il ne s’est pas contenté d’une vie paisible au coin du feu. Solitaire, il a recueilli un vautour, le seul autorisé à monter à ses côtés dans le fourgon.
Appelé à Anoki City, il rencontre Joe Cusco, l’homme qui l’a fait venir et qu’il doit enterrer… le lendemain. L’homme, riche propriétaire de mines d’or, est malade et ne veut plus souffrir, mais il a surtout un plan tortueux à souhait. Le lendemain, Undertaker se retrouve pris, avec Rose Prairie et la chinoise Lin, la gouvernante et la servante de Joe Cusco, dans une course poursuite. Ils doivent emmener le cercueil jusque dans la mine dans laquelle Joe Cusco veut être enterré, mais ils sont poursuivis par tous les mineurs de la ville, très en colère.
La série
Dernier tome paru : Tome 3 (le tome 4 est annoncé pour novembre 2017). Une chronique sera consacrée à la série complète.
Avis
> l’avis de C
Les différentes chroniques que j’ai parcouru sont divisées. Tantôt, on nous présente Undertaker comme le meilleur western publié depuis Blueberry, ou bien comme une bd où le style provocant et morbide de Xavier Dorison lasse vite.
Pour moi, Undertaker est au-dessus de Bluerberry !!!
Pourquoi ?
D’abord parce que je suis sensible au dessin, et que, pour moi, ceux de cette bd sont un véritable régal : certaines illustrations sont littéralement à couper le souffle ! Et puis le scénario ! L’histoire, dès le départ, semble extrêmement prometteuse. Le personnage principal est atypique et charismatique : lorsqu’il sort son arme et qu’il s’apprête à tuer, il a toujours un dicton de circonstance sous la main ! Quant aux personnages secondaires, non seulement ils sont attachants mais, en plus, ils ont une véritable personnalité propre. Bref, moi j’en redemande !
Seul bémol, s’il en faut un : comme toutes les séries, Undertaker met notre patience à rude épreuve… et, pour ma part, celle-ci est limitée…
> L’avis de T
Qui est donc Undertaker ? Un homme cynique, au passé chargé. Mais surtout, un homme blessé, et, en cela, profondément humain, qui masque ses blessures sous une froideur et une indifférence de façade.
L’entrée en matière, scène à l’issue de laquelle Undertaker adopte Jed, le vautour, nous fait entrer immédiatement dans l’histoire. Et, dès cet instant, la cause est entendue : on n’a plus envie de lâcher l’album !
Bref, vous l’aurez compris, j’adore !
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