« Je vois du sang… Beaucoup de sang… Car la vengeance de notre peuple sera terrible pour d’innombrables lunes à venir… »
Patrick Prugne, Iroquois, Editions Daniel Maghen, p.80, 2016.
Motivations initiales
L’album était conseillé dans ma librairie fétiche, donc j’ai craqué – une fois de plus et sûrement pas la dernière ! -.
Synopsis
En 1608, une quarantaine de colons français s’apprêtent à passer leur premier hiver sur les rives du Saint-Laurent. Québec, fondée par Samuel de Champlain, n’est encore qu’une grande bâtisse fortifiée. De l’autre côté de l’Atlantique, on ne s’intéresse pas à la question : seules comptent les richesses obtenues grâce aux baleines et aux fourrures.
Champlain, pour assurer le développement de « son » Québec, déploie tous ses efforts pour développer le commerce avec les populations indiennes, Hurons, Algonquins, Montagnais. Mais quand les Iroquois se mettent à attaquer les convois Hurons ou Algonquins qui apportent les fourrures vers la petite communauté, il devient nécessaire de réagir, et Champlain, avec ses alliés amérindiens, part en guerre.
Avis
> L’avis de C
Premier point positif, l’auteur – bien qu’il ne soit pas historien – colle à la réalité historique : il a visiblement travaillé son sujet !
Deuxième point positif – le plus gros point fort de l’album -, le dessin est d’une richesse incroyable. Toutes les aquarelles – exposées à la galerie Daniel Maghen, à Paris – regorgent de détails, on s’émerveille en découvrant l’Iroquoisie, les tribus indiennes…
Mais pour ma part, les avis positifs, s’arrêtent ici ! Eh oui, je suis d’accord avec les nombreux commentaires que j’ai pu voir sur cet album : le scénario laisse à désirer ! En vérité, quel ennui tout au long de ma lecture, il n’y a pas de rythme, l’histoire ne nous transporte pas !
Alors je vais me permettre de pousser un petit coup de gueule : déjà, avec la bande dessinée, si on s’en tient au seul rapport durée/prix, cela revient tout de même assez cher – une vingtaine d’euro pour une demi-heure de plaisir. Mais, en plus, ici, à aucun moment je n’ai pu adhérer à un scénario…
Bref, une lecture que je ne conseille pas.