« Pour moi une ville, c’est comme un personnage. Pour pouvoir maîtriser au mieux le lieu où se déroule mon intrigue, je marche vingt-cinq kilomètres par jour, voire plus… »
Frédéric Couderc
Le 14 juin, l’un des deux Ô Grimoiriens était chez Babelio pour écouter Frédéric Couderc nous parler de son nouveau roman Je n’ai pas trahi aux éditions Pocket Jeunesse.
Ce qui me plaît dans ces rencontres avec les auteurs, c’est de savoir comment ils arrivent à créer leurs histoires, leurs personnages. Et Frédéric Couderc a un don pour nous expliquer cela ! Sans blague, je pense qu’on aurait pu passer la nuit à l’écouter tellement c’était captivant !
Comme pour l’ensemble de ses romans, Frédéric Couderc se déplace sur le lieu de son intrigue (la Corse, Cuba…), il n’hésite pas à prendre son bâton de pèlerin et à arpenter les lieux et les environs pour s’imprégner de l’ambiance, de l’atmosphère. Il rôde, il observe et il écoute les habitants lui raconter les légendes ou les histoires d’antan. Ici, pour Je n’ai pas trahi, il n’a pas dérogé pas à la règle : il s’est rendu à Ajaccio pour laisser mûrir son premier roman jeunesse.
Je n’ai pas trahi est un roman qui entraîne ses lecteurs en Corse, où deux univers et deux époques vont se rejoindre. D’un coté, nous suivons Luna et Matteo, au centre d’une affaire de règlement de compte ; de l’autre, nous accompagnons Salomon, engagé sans la résistance en Corse durant la Seconde Guerre mondiale.
Bref, on pousse les portes d’une histoire où la bravoure et l’engagement sont les maîtres mots…