Certains auteurs sont sombres et ombrageux, comme les textes qu’ils écrivent – et vous savez immédiatement que leurs récits vont vous entraîner dans les méandres de l’âme humaine.
D’autres écrivent des choses affreuses, alors que vous leur donneriez le bon dieu sans confession – et c’est précisément ce contraste qui les rend si intéressants !
Mais, avec Luca di Fulvio, vous aviez simplement l’impression d’être devant la source de toutes les histoires, peut-être même devant l’histoire faite homme. Quand il vous parlait, il vous emportait. Quand vous le lisez, il vous transporte ailleurs. À croire que raconter des histoire était tout simplement sa nature. Pour reprendre cette blague idiote qui avait cours parmi les humoristes et que certains ont utilisé dans un sketch ou un autre, il aurait pu nous embarquer en nous lisant l’annuaire.
C’est peu dire que le monde de l’édition vient de perdre une pépite. Lumineux, solaire, tout en restant infiniment accessible, humain, chaleureux : il a marqué tous ceux qui ont eu la chance de le croiser…
Merci Monsieur di Fulvio ! Rien que pour vous, on se prend à rêver que les promesses religieuses soient réelles, et que vous puissiez continuer à faire rire ceux qui vous ont précédé. Que l’on parle de sheol, de nirvana, de jardin d’Eden, d’Al-Jerra, de Swarga, de Walhalla, ou quelque autre nom qu’on puisse lui donner, comment douter que vous saurez charmer leurs occupants ?
Maintenant, avant de pouvoir découvrir son dernier livre, à paraître prochainement, n’hésitez pas à découvrir ou redécouvrir Les Enfants de Venise, Le Soleil des rebelles, Le Gang des rêves, Mamma Roma, ou Les Aventuriers de l’autre monde, roman jeunesse, dont nous avons déjà eu l’occasion de parler.
Ô grimoire ! 
De ces livres, je n’ai lu que Le Gang des rêves mais c’est mon premier coup de coeur 2023. Sa plume est juste incroyable 😉 J’espère que de plus en plus de lecteurs vont découvrir ses oeuvres !!
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