Aventures, Espionnage, Thrillers

La bombe d’Alger

« Amzou s’activa, il fallait faire les deux autres chambres. Il fut tenté de passer par la porte intérieure dont il avait aussi le passe, mais son expérience l’en empêcha. Peut-être que l’homme qui l’occupait était revenu. Il sortit, faisant mine d’être un employé de ménage. Quelqu’un montait l’escalier. Amzou s’avança vers l’escalier et l’aperçut : c’était lui, l’homme de la chambre. »

Marc Bowman, La bombe d’Alger, Éditions Pierre de Taillac, 2018, p. 118.

Motivations initiales

Les Éditions Pierre de Taillac nous ont proposé de découvrir ce thriller au moment de sa sortie, ainsi que le premier épisode des aventures d’Aymar de Milandre, Djihad à Paris. Occasion de découvrir un nouvel auteur, et de revenir aux romans d’espionnage, moins en vogue actuellement que voilà quelques années – alors que les sujets ne manqueraient pas, mais allez expliquer les effets de mode !

Synopsis

Un savant français en retraite a disparu. Sa spécialité ? Concevoir des bombes atomiques, rien moins que cela. De premiers éléments donnent à penser qu’il pourrait être – volontairement, ou retenu contre son gré ? – en Iran. Où pourrait également se trouver Enoch, le cerveaux des attentats de Paris.

Y voyant l’occasion de faire d’une pierre deux coups, sa hiérarchie envoie Aymar mener quelques investigations…

Mais n’y a-t-il pas beaucoup de poudre aux yeux dans tout cela ? Aymar va devoir payer de sa personne… dans tous les sens du terme !

Avis

> L’avis de T

Il est, d’abord, très agréable de retrouver un bon roman d’espionnage, dans lequel on sait retrouver les manigances, entourloupes et autres arcanes mystérieuses de cerveaux tarabiscotés.

L’histoire, de ce point de vue, remplit toutes les attentes. Il faudra dépasser un certain nombre de faux-semblants pour démêler l’écheveau…

Ensuite, notre bon Aymar de Milandre, qui, dans le premier opus, était ce héros romantique prototypique – un James Bond français, beau gosse, sportif, intelligent et en plus célibataire – un peu lisse, voire caricatural, se retrouve ici obligé de se confronter à une question universelle : « qu’est-ce que je veux faire de ma vie, exactement ? ». Une question existentielle à laquelle il n’est jamais facile de répondre, même à soi-même…

Et cela le rend d’autant plus humain, ce qui rajoute à l’intérêt de la série.

On retrouve également d’autres personnages récurrents : Julie, la collègue d’Aymar, devenue sa petite amie ; Botini, son chef rugueux mais au grand cœur ; Enoch, l’ennemi parfait…

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