Chronique de Thorgal – T. 3 Les trois vieillards du pays d’Aran, de Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski.
« Oh ! À part les loups, les ours, les sangliers, les pillards, les brigands et les tribus sauvages des montagnes, tu as parfaitement raison, nous sommes parfaitement en sécurité. »
Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski, Thorgal – T. 3 Les trois vieillards du pays d’Aran, Éditions du Lombard, 1981, p. 3.
Motivations initiales
Quand vous avez lu et aimé les deux premiers tomes d’une série, y a-t-il une bonne raison de ne pas lire le tome 3 ? Évidemment non. Donc, lecture forcément logique, aucune discussion possible…
Synopsis
Alors qu’Aaricia et Thorgal, après avoir triomphé des épreuves qui se présentaient devant eux, s’éloignent au rythme de leur cheval de leur pays. Jusqu’à arriver aux frontières du pays d’Aran. Là, ils sont conviés par une sorte de nain à l’accompagner : une fête a été organisée en leur honneur…
Avis
On le savait déjà, les paroles peuvent être trompeuses. Mais, ici, ce sont les autres sens qui sont mobilisés. La vue ? Trompeuse ! L’ouïe, trompeuses, évidemment. Le goût, l’odorat, trompeurs, naturellement.
Et c’est bien sur cela, d’ailleurs, que jouent les trois vieillards qui, tous les cent ans, nomment une reine, et offrent aux plus courageux des guerriers l’opportunité de l’épouser, et de devenir maîtres du château d’Aran.
Aaricia, n’écoutant que sa candeur, s’est prêtée au jeu. Thorgal doit alors se battre et se montrer, une fois encore, à la hauteur de l’enjeu. Dès lors, il ne lui reste plus qu’à défier le temps lui-même.
Dans cet épisode, tout est en place. Aaricia est toute de candeur – de naïveté ? Voire de bêtise ? -, Thorgal est la parfaite incarnation du courage. Il lui en faudra, du courage, pour affronter les instigateurs de cette sombre histoire.
Et nous voilà donc à suivre Aaricia et Thorgal dans leurs aventures devenues communes. Et l’on a très envie de continuer à les suivre, longtemps !

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