« Je n’avais que l’argent du voyage à l’aller… J’étais prête à accepter n’importe quel travail… Par l’intermédiaire d’une agence internationale, j’ai pris contact avec une famille française qui allait m’accueillir… »
Erik Juszezak, Christian Godard, Oki, souvenirs d’une jeune fille au pair – T. 1, Éditions Glénat, 1998, p. 4.
Motivations initiales
Les enquêtes policières proposées par la collection Bulle Noire de Glénat étaient en général plutôt bien fichues. Alors pourquoi ne pas voir ce que valait cette histoire de jeune fille au pair japonaise arrivant à Paris ?
Synopsis
Oki a vingt ans. Elle est traductrice et travaille dans un organisme japonais qui s’occupe d’exportations, basé à Tokyo. Elle a rencontré un jeune homme qui travaille au ministère et file le parfait amour… jusqu’au jour où ce dernier se tue dans un accident de voiture. Elle est anéantie et sombre dans la dépression…
Du jour au lendemain, elle décide de tout quitter, de partir à l’étranger, loin. Pour Paris, par exemple. Elle trouve une agence qui lui propose de devenir jeune fille au pair. Et c’est ainsi qu’elle arrive dans la maison du professeur Benetzak, un mathématicien mondialement connu, atteint d’une dégénérescence musculaire qui le paralyse entièrement, à l’exception de deux doigts. Vivent également là la gouvernante, Madame Frogstein, et l’assistant du professeur, Monsieur Goraguer.
Mais très vite, elle constate que l’atmosphère est bizarre. Le deuxième étage lui est interdit, mais il y a de drôles de bruits la nuit. Mais elle est encore loin de se douter dans quelle histoire elle est tombée…
Avis
> L’avis de T
On entre très rapidement dans l’histoire : en deux planches, on a fait connaissance avec Oki, et avec son amoureux, Hoan, celui-ci est mort dans un accident de voiture, et elle déprime, jusqu’à prendre la décision de partir, loin.
Puis, dès son arrivée dans cette drôle de maison, à Paris, on sent bien que tout n’est pas clair. La gouvernante a l’air de veiller de près sur son patron ; l’assistant ne semble pas très franc du collier…
Nous lecteurs découvrons aussi que, sous somnifère, on fait faire de drôles de choses à Oki. Et elle découvre que, la nuit, elle est enfermée. Puis que son passeport lui a été dérobé…
Le scénario n’est pas forcément révolutionnaire, mais il fonctionne bien. On s’attache à Oki, dont on partage l’inquiétude – on imagine bien le stress que cela peut représenter de se retrouver dans une situation aussi étrange à l’étranger, aussi loin de chez soi !
Du coup, quand on termine le tome 1, et même si l’aventure est terminée, on a envie de continuer à accompagner les deux personnages, Oki, bien sûr, et Lambert – dont je ne vais pas vous dire qui il est exactement.
La série compte 6 tomes ; le dernier est sorti en 2003. Autrement dit, pour ceux qui n’aiment pas les séries interminables, ou devoir attendre un an la parution du tome suivant… c’est un avantage. Par contre, je ne sais pas si c’est encore facilement trouvable !
2 réflexions au sujet de “Oki, souvenirs d’une jeune fille au pair – T. 1 La mort au bout du voyage”