Heroic fantasy, Livres jeunesses

Le roi de lumière

« Grâce à la magie, le roi avait pris l’apparence du duc et ses compagnons celle des amis du duc. Ceux qui l’ont laissé pénétrer dans le château croyaient qu’il s’agissait du duc Gorlois accompagné de Brithael et de Jordan. »

Mary Stewart, Le roi de lumière, Les presses de la cité, 1974, p. 14.

Motivations initiales

Il était une fois… Enfant, je tombais malade tous les ans, et cela me donnait le droit de profiter d’une semaine à rester à la maison. Et, à une de ces occasions, ma maman m’a acheté ce livre. Dans un bureau de tabac, je crois. Je ne le savais pas encore, mais j’allais découvrir les légendes arthuriennes…

Synopsis

Merlin – Merlin l’enchanteur, fils d’Ambrosius -, a intrigué pour que le roi Uther Pendragon parvienne à s’introduire subrepticement dans le château du duc Gorlois. Sous l’apparence du duc, le roi a partagé la couche de la duchesse Ygraine, qui, elle, était dans la confidence. De cette nuit naîtra un fils… Arthur !

Mais, même s’il s’agit d’un bâtard, Arthur est le descendant d’Uther. Il faut donc l’éloigner, pour le protéger. Et c’est Merlin qui se retrouve finalement chargé de cacher l’enfant, de l’éduquer, et de la préparer à sa future tâche : diriger le royaume ! Il faut donc d’abord assurer sa survie, pour qu’il puisse, un jour, retirer l’épée du rocher…

Avis

> L’avis de T

Cela fait un moment que j’ai la conviction qu’il en va des livres comme des personnes : alors qu’il en existe une petite minorité que l’on aurait aimé quel que soit le moment où nous les rencontrons, dans de nombreux cas, la rencontre est fonction de l’instant. Mais, si nous les rencontrons « au bon moment », il nous restera pour toujours une forme de tendresse.

Typiquement, c’est exactement cela avec ce Roi de lumière. D’abord parce que c’est un souvenir d’enfance.  Mais, surtout, parce que c’était la première fois – et pas la dernière – que je me confrontais aux légendes arthuriennes ! Bien avant la série Kaamelot, bien avant de découvrir la magnifique réécriture qu’en a fait Guy Gavriel Kay – La tapisserie de Fionavar -, avant les versions de Stephen Lawhead – Le cycle de Pendragon -, et de Marion Zimmer Bradley – Le cycle d’Avalon -, sans même parler de la bande dessinée Merlin, créée par Joann Sfar…

Vous l’aurez compris, ce livre fait partie de ceux qui ont forgé mon imaginaire. Je l’ai trimballé partout avec moi. Il m’a valu quelques gentilles moqueries – comme, par exemple, la fois où j’ai repris, un brin naïvement, l’une des mentions publicitaires de la couverture, qui présentait Mary Stewart comme « une des plus grandes romancières anglaises » – je n’avais pas encore appris que la publicité peut être hyperbolique…

En plus – et je ne peux m’empêcher de penser que cela a contribué à renforcer son attraction -, ce livre, s’il pouvait se lire indépendamment, était en réalité la suite d’un premier livre, Le prince des ténèbres. Et, croyez-le ou non, mais je n’ai jamais réussi à mettre la main sur un exemplaire de ce Prince là…

Bref, je ne suis peut être pas capable d’objectivité. Mais peut-on jamais, sur un livre, affirmer que l’on est objectif, en réalité ? Alors, moi, j’aime Le roi de lumière. Et j’envie tous ceux qui ont encore l’occasion de le découvrir, en leur souhaitant le même éblouissement que celui que j’ai connu.

La série a été rééditée, dans les années 2006 – 2007, mais avec un découpage légèrement différent, semble-t-il, et d’autres titres – La grotte de cristal, Les collines aux milles grottes et Le dernier enchantement, publiés chez Calmann-Lévy. De nouveaux lecteurs ont donc eu l’occasion de le lire…

5 réflexions au sujet de “Le roi de lumière”

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