Espionnage, Policiers, Roman noir

L’espion français

Chronique de L’espion français, de Cédric Bannel.

« Ainsi, grâce à cette opération, elle aurait bientôt entre ses mains de nouvelles otages, jeunes et jolies, elle n’en doutait pas. Des agneaux sacrificiels que Granam violerait longuement sous ses yeux. Elle exigerait qu’il les tourmente, les punisse et les fasse crier.

Il faisait toujours tout ce qu’elle lui demandait.

Ensuite, il les égorgerait, au moment choisi, aspergeant son visage et son corps nu de leur sang chaud. »

Cédric Bannel, L’espion français, Éditions Robert Laffont / Éditions Les Tourelles, 2021, p. 141.

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Aventures, Espionnage, Thrillers

Traque en océan Indien

Chronique de Traque en océan Indien, de François Morizur.

« Lorsque l’enfant sortit, il laissa la place à un homme jeune, moins de la trentaine, qui vint s’asseoir à la droite du malek. Le thé était brûlant et très sucré. Les hommes burent en silence. L’Afghanistan était, entre autres, le royaume de la patience. Celle-ci était d’autant plus exacerbée que le sujet était important. Tout en observant l’assemblée, chacun sirotait doucement sa boisson. »

François Morizur, Traque en océan Indien, Éditions Pierre de Taillac, 2018, p. 68. Lire la suite « Traque en océan Indien »

Aventures, Policiers

Kaboul Express

« Pour les djihadistes de Daech, les yazidis sont des adorateurs d’idoles. Leur religion, vieille de près de mille ans, est un syncrétisme de religions polythéistes et monothéistes avec, tout en haut de leur panthéon, l’archange Taous – l’ange paon, émanation de Dieu. Dans la vision du monde de Daech, elle est déviante et perverse. Les hommes yazidis sont systématiquement torturés et exécutés, les femmes violées et réduites à l’esclavage sexuel. »

Cédric Bannel, Kaboul Express, Éditions Robert Laffont, 2017, p. 81-82.

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Aventures, Policiers, Thrillers

Baad

« Gulbudin hocha la tête. Il avait désormais une dette envers ce commerçant malhonnête, rapiat et vicieux. C’était toujours la même histoire : les vrais malfrats narguaient la police et il fallait leur donner quelque chose en échange des renseignements qui lui permettaient d’avancer dans ses enquêtes. Le marchand le tenait, il le savait. Un jour, il présenterait l’addition et il faudrait bien que Gulbudin lui renvoie l’ascenseurn, même si, à l’instant présent, son désir le plus cher était de lui vider son chargeur de pistolet dans le ventre. »

Cédric Bannel, Baad, Éditions Robert Laffont – Points Policier, 2016, p. 78.

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