Chronique de Dévorer le ciel, de Paolo Giordano.
« Je dis :
– Tu ne t’en rends peut-être pas compte maintenant. Mais dans cinq, dix ou vingt ans, peu importe, tu finiras par ressentir l’absence de ce que je t’ai enlevé et tu me détesteras. Parce que je t’aurai gâché la vie.
– Tu délires, Teresa. C’est la déception qui parle à ta place. Rentre à la maison et repose-toi. Nous ferons un autre voyage, une autre tentative. »
Paolo Giordano, Dévorer le ciel, Éditions du Seuil, 2019, p. 259.