« – C’est Théo, finit-elle par dire.
Ça n’avait rien de surprenant.
– Il est jaloux, c’est tout.
– Oh non ! s’écria Émilie. C’est pas ça…
Elle baissait les yeux, mais au fond elle brûlait de dire la vérité à Antoine, qui n’eut pas beaucoup à insister.
– Il dit comme ça que c’est toi qui as vu Rémi en dernier et… »
Pierre Lemaitre, Trois jours et une vie, Le Livre de Poche, 2017, p. 95.