Chronique de Claustrations, de Salvatore Minni.
« Ça ne sert à rien de se cacher. Tu ne pourras pas m’échapper. Je refuse que tu me quittes. »
Salvatore Minni, Claustrations, Éditions IFS, 2019, p. 134.
Lire la suite « Claustrations »Chronique de Claustrations, de Salvatore Minni.
« Ça ne sert à rien de se cacher. Tu ne pourras pas m’échapper. Je refuse que tu me quittes. »
Salvatore Minni, Claustrations, Éditions IFS, 2019, p. 134.
Lire la suite « Claustrations »Chronique de Du plomb dans la tête, d’Olivier Bocquet.
Lire la suite « Du plomb dans la tête »« Le son du moteur au loin. Il revient. Mon coeur saute, je panique, je panique, je panique. Il faut que je lui échappe, je ne supporterai pas d’autres tortures, ni même sa simple présence : si j’entends sa voix de grenaille et ses claquements de langue humides, si je sens son odeur de panier à chien, je vais sombrer dans la démence. »
Olivier Bocquet, Du plomb dans la tête, Éditions Pocket, 2022, p. 13.
Chronique de Les reines, d’Emmanuelle Pirotte.
« Ceux qui prétendent que les femmes n’ont pas la passion de la guerre et répugnent à verser le sang de leurs propres mains se trompent. C’est une idée aussi ancienne que l’Ancien Monde, aussi inepte que les hommes qui l’ont défendue. Aussi dangereuse que ceux et celles qui ont espéré rebâtir une société plus juste et moins cruelle en confiant le pouvoir aux femmes. La nécessité de la guerre es ancrée en nous aussi solidement que l’orgueil, que le désir, la curiosité que la fascination pour le pouvoir, pour la beauté ou le mal absolu. »
Emmanuelle Pirotte, Les reines, le cherche midi, 2022, p. 77.
Lire la suite « Les reines »Chronique de Trois sœurs, de Laura Poggioli.
Lire la suite « Trois sœurs »« Dans cette Russie où j’habitais alors, la sécurité que je ressentais dans l’espace public différait en tout point de la violence que je vivais de plus en plus souvent avec le garçon que j’aimais.
Laura Poggioli, Trois sœurs, Éditions l’Iconoclaste, 2022, p. 180.
Chronique de La cygne noire, de Dominique Chevallier.
« Cette nuit-là Suzanne aima tant l’amour que depuis leur chambre d’hôtel, sur la place, son chant réveilla un papy qui dormait sous le platane après avoir bu toute la récolte de Bandol de l’année. À l’aube, dans son demi-sommeil, Diègue l’avait entendue pisser composant une musique plus douce aux oreilles que Cosi Fan Tutte. »
Dominique Chevallier, La cygne noire, Éditions In8, 2022, p. 76.
Lire la suite « La cygne noire »Chronique de Tala Yuna, de Charles Aubert.
« Je cherchais mes mots parce qu’il n’y en avait plus en moi. Le comble pour un écrivain. Il fallait bien regarder la vérité en face, je m’étais perdu. J’avais abandonné mes rêves. J’étais un être flou dans un monde trop assuré. À présent, Tala Yuna me proposait de devenir exactement l’inverse : un homme authentique évoluant dans un monde incertain. »
Charles Aubert, Tala Yuna, Slatkine & Cie, 2022, p. 280.
Lire la suite « Tala Yuna »Chronique de Les démoniaques, de Mattias Köping.
Lire la suite « Les démoniaques »« Ils reprennent en chœur :
« Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire ! »
Ils l’ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux. Elle s’appelle Kimy. Ce soir, on fête ses quinze ans. »
Mattias Köping, Les démoniaques, La mécanique générale, 2016, p. 9.
Chronique de La catabase, de Jack Jakoli.
Lire la suite « La catabase »« Couchée sur le dos et sanglée sur une table métallique montée sur roulettes, une femme nue tente de se débattre. Des chaînes suspendues à d’énormes crochets entourent chacune de ses chevilles. Ses mains sont attachées sous la table. Une large bande autocollante maintient son front. Un bâillon entrave sa bouche. »
Jack Jakoli, La catabase, Phénix noir, 2021, p. 11.
Chronique de La nuit des orateurs, de Hédi Kaddour.
Lire la suite « La nuit des orateurs »« Elle a donné L’ordre de s’arrêter, elle veut respirer l’air du Forum, c’est le centre de tout, de la Ville, de l’Empire, du Monde ! »
Hédi Kaddour, La nuit des orateurs, Éditions Gallimard, 2021, p. 74.
Chronique de Milo l’ours polaire, de Laurent Souillé & Juliette Lagrange.
Lire la suite « Milo l’ours polaire »« Milo est différent. Il aime compter les étoiles filantes avant de s’endormir et de prendre soin de ses protégés, les blanchons. »
Laurent Souillé & Juliette Lagrange, Milo l’ours polaire, Éditions Kaléidoscope, 2021, p. 4.
Blog littéraire
Les chroniques de bonnes humeurs...
L’envie de partager mes lectures et de parler également des auto-édités