Chronique de Claustrations, de Salvatore Minni.
« Ça ne sert à rien de se cacher. Tu ne pourras pas m’échapper. Je refuse que tu me quittes. »
Salvatore Minni, Claustrations, Éditions IFS, 2019, p. 134.
Lire la suite « Claustrations »Chronique de Claustrations, de Salvatore Minni.
« Ça ne sert à rien de se cacher. Tu ne pourras pas m’échapper. Je refuse que tu me quittes. »
Salvatore Minni, Claustrations, Éditions IFS, 2019, p. 134.
Lire la suite « Claustrations »Chronique de Du plomb dans la tête, d’Olivier Bocquet.
Lire la suite « Du plomb dans la tête »« Le son du moteur au loin. Il revient. Mon coeur saute, je panique, je panique, je panique. Il faut que je lui échappe, je ne supporterai pas d’autres tortures, ni même sa simple présence : si j’entends sa voix de grenaille et ses claquements de langue humides, si je sens son odeur de panier à chien, je vais sombrer dans la démence. »
Olivier Bocquet, Du plomb dans la tête, Éditions Pocket, 2022, p. 13.
Chronique de La baignoire de Staline, de Renaud S. Lyautey.
« – C’est pourquoi Tskaltoubo nous intéresse, poursuivit le policier en redémarrant. Rouvre y est allé huit fois en cinq mois. C’est bizarre. Parce que ce n’est pas vraiment le genre d’endroit où on va passer le week-end. Vous verrez bientôt pourquoi. »
Renaud S. Lyautey, La baignoire de Staline, Éditions du Seuil, 2022, p. 67.
Lire la suite « La baignoire de Staline »Chronique de Le Manufacturier, de Mattias Köping.
Lire la suite « Le Manufacturier »« Que faire ? Milovan avait du grain à moudre. Pour la première fois depuis le massacre de sa famille, quelqu’un était en mesure de lui en apprendre un peu sur les Lions de Serbie et Dragoljub. »
Mattias Köping, Le Manufacturier, Éditions Ring, 2018, p. 70.
Chronique de Les démoniaques, de Mattias Köping.
Lire la suite « Les démoniaques »« Ils reprennent en chœur :
« Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire ! »
Ils l’ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux. Elle s’appelle Kimy. Ce soir, on fête ses quinze ans. »
Mattias Köping, Les démoniaques, La mécanique générale, 2016, p. 9.
Chronique de Délivre-nous du mal, de Chrystel Duchamp.
Lire la suite « Délivre-nous du mal »« Thomas s’immobilisa dans le couloir et observa la scène qui se jouait devant lui. Les lamentation des patients étaient terrifiantes et lui rappelèrent la folie qui avait gagné les rues d’Oingt quelques semaines auparavant. »
Chrystel Duchamp, Délivre-nous du mal, Éditions de l’Archipel, 2022, p. 226.
Chronique de S’adapter ou mourir, d’Antoine Renand.
Lire la suite « S’adapter ou mourir »« Un matelas, un sceau. Elle parcourut une énième fois du regard l’endroit où elle se trouvait. Quel objet serait susceptible de l’aider à s’évader ? Pourrait-elle l’étrangler avec sa chaine s’il essayait de s’en prendre à nouveau à elle ? Elle doutait d’y parvenir. Il était sec, mais fort. Que lui ferait-il si elle échouait ? »
Antoine Renand, S’adapter ou mourir, Éditions Robert Laffont, 2021, p. 35.
Chronique de Un vent de cendres, de Sandrine Collette.
Lire la suite « Un vent de cendres »« Une note dans l’air, une seule, qui s’éteint lentement. Mais pas de doute. Un sifflement humain en parallèle du chemin, perdu dans les bois sur sa gauche et qui progresse en même temps que lui. Une toute petite note, moqueuse. Malo sent la décharge d’adrénaline, détale dans une plainte étouffée. Il écarte les branches basses qui lui cinglent le visage, court en levant les jambes pour ne pas buter contre un obstacle invisible. »
Sandrine Collette, Un vent de cendres, Le Livre de Poche, 2014, p. 100.
Chronique de Fermer les yeux, d’Antoine Renand.
« – J’ai toujours aimé les lames. Ça m’a toujours excité de voir le sang couler… Mais ce que j’aime le plus, tu sais ce que c’est ? L’électricité. Et les cris, les cris… Entendre leurs hurlements. Voir leur gueule terrifiée… »
Antoine Renand, Fermer les yeux, Robert Laffont, 2020, p. 381.
Chronique de Dans la gueule de l’ours, de James A. McLaughlin.
« En fait, son contrat de travail stipulait qu’en tant que gardien de la réserve de Turk Mountain, Rice n’avait pas le droit de porter une arme sur la propriété, sans doute parce que les membres de la direction craignaient qu’un gardien armé d’un pistolet tire sur un intrus et qu’eux-mêmes se retrouvent inculpés. Mais les braconniers étaient des intrus par définition armés et Rice avait envisagé d’emporter la carabine de calibre .22 pour les traquer dans la montagne. »
James A. McLaughlin, Dans la gueule de l’ours, Éditions Rue de l’échiquier, 2020, p. 126.
Blog littéraire
Les chroniques de bonnes humeurs...
L’envie de partager mes lectures et de parler également des auto-édités