Chronique de Mémoires d’un expert psychiatre, de Angelina Delcroix.
« Je me fous des compétences, des jugements, des procédures. Je m’intéresse à l’humain, n’en déplaise aux automates du Code pénal. Je veux découvrir la vérité, pas fêter la réussite d’une enquête en m’auto-proclamant meilleur gendarme de l’année. »
Angelina Delcroix, Mémoires d’un expert psychiatre, Hugo Poche, 2025, p. 428.
Lire la suite « Mémoires d’un expert psychiatre »Chronique de Les Sentinelles, de Jayne Anne Phillips.
« Là, au bord de cette rivière oubliée qui coulait cachée entre les buissons et les herbes fleuries, il savait qui il était. Ailleurs, il n’était jamais un mais deux hommes, le premier visible, le second invisible, sa force était double, son attention aiguë et discrète à la fois, comme si l’un des deux luttait pour la survie de l’autre. »
Jayne Anne Phillips, Les Sentinelles, Éditions Phébus, 2025, p. 70.
Lire la suite « Les Sentinelles »Chronique de Châtiment, de Percival Everett.
« Il est mort , dit Jetty. Bien sûr, il était mort aussi les deux dernières fois que je l’ai vu. Il va rester mort combien de temps, cette fois, à votre avis ? »
Percival Everett, Châtiment, Babel Noir, 2025, p. 130.
Lire la suite « Châtiment »Chronique de Ciao Bella, de Serena Giuliano.
« J’applique de plus en plus vos conseils. Vous allez être fière de moi : j’essaie de surmonter mes peurs une à une, d’y aller doucement, de repousser centimètre par centimètre les barrières qui m’encerclent. »
Serena Giuliano, Ciao Bella, Éditions Pocket, 2020, p. 159.
Lire la suite « Ciao Bella »Chronique Ancolie, de Salomé Lahoche.
« Je sais que tu es une égoïste à moitié barge. Mais je t »ai toujours défendue. Toujours ! Parce que jamais je n’aurais pu imaginer que tu étais aussi tordue et pourrie de l’intérieur !! »
Salomé Lahoche, Ancolie, Glénat, 2025, p. 80.
Lire la suite « Ancolie »Chronique de Soleil invaincu, de Émilie Guillaumin.
« Qu’est-ce qu’il lui avait légué, lui ? L’amour de la forêt. La connaissance des plantes. Savoir piéger. Elle sourit, amère : est-ce que cela lui avait servi ? »
Émilie Guillaumin, Soleil invaincu, Éditions Grasset, 2025, p. 84.
Lire la suite « Soleil invaincu »Chronique de Le Baptême des ténèbres, de Ghislain Gilberti.
« Pour mémoire, un psychopathe est conscient de la différence entre le bien et le mal, il est donc tout à fait lucide quant à ses actes et, par conséquent, pénalement responsable. Il n’a que très peu, voire pas du tout d’empathie. La plupart savent simuler des sentiments pour s’intégrer socialement, mais ce n’est que du théâtre. A contrario, les psychotiques sont atteints d’une pathologie mentale bien réelle. Ils ne sont pas vraiment conscients de leurs actes : ils peuvent même ne pas se rendre compte de ce qu’ils font dans l’instant. »
Ghislain Gilberti, Le Baptême des ténèbres, La Mécanique Générale Éditions, 2017, p. .
Lire la suite « Le Baptême des ténèbres »Chronique de Mamma Maria, de Serena Giuliano.
« C’est compliqué, Sofia. Elle devrait être dans un centre d’accueil. Il faudrait comprendre pourquoi elle n’a pas été emmenée là-bas à son arrivée… Si on veut l’aider et si on veut qu’elle reste ici avec nous, il faut faire les choses dans les règles. Mais, je vais me renseigner. D’accord ? »
Serena Giuliano, Mamma Maria, Éditions Pocket, 2020, p. 50.
Lire la suite « Mamma Maria »Chronique de Brume – T.1 Le Réveil du dragon, de Jérôme Pelissier et Carine Hinder.
« – C’est dangereux comment un dragon ? Je veux dire par rapport à un furet ?
– Ça doit dépendre de sa taille »
Jérôme Pelissier et Carine Hinder, Brume – T.1 Le Réveil du dragon, Glénat, 2023, p. 28.
Lire la suite « Brume – T.1 Le Réveil du dragon »Chronique de La Cinquième femme, de Maria Fagyas.
« Nemetz le suivit pensivement des yeux. Le chirurgien n’était en rien un suspect ordinaire. Il n’avait pas joué son rôle selon les règles. Il n’avait feint ni la surprise ni le chagrin. Il détestait sa femme et se souciait peu que quiconque le sache. De plus, s’il était coupable, l’intrusion de la police à l’hôpital si rapidement après son crime aurait dû l’affecter, or il n’avait rien manifesté d’autre que l’agacement d’un professionnel dérangé dans l’exercice de ses fonctions. Ce qui s’annonçait comme une affaire simple à l’angle de Perc Köz s’était transformé en énigme dans le hall de l’hôpital. »
Maria Fagyas, La Cinquième femme, Éditions Gallimard, 2025, p. 54.
Lire la suite « La Cinquième femme »Des livres, des livres et encore des livres...
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