Drame, Roman

Ceux qui restent

Chronique de Ceux qui restent, de Jean Michelin.

« Le reste de la section attendait devant le bâtiment de la compagnie. Les gars fumaient en échangeant des vidéos sur leur téléphone et riaient à gorge déployée. Dans ce genre de moment, Stéphane retrouvait leurs attitudes adolescentes, leurs manières prétentieuses, un peu de leur insolence aussi. »

Jean Michelin, Ceux qui restent, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2022, p. 135.

Lire la suite « Ceux qui restent »
Histoire

Guerre et société à l’époque moderne

Chronique de Guerre et société à l’époque moderne, de Jean Chagniot.

« Cependant, malgré ses caractères spécifiquement français, l’armée de Louis XIV résultait d’une évolution décelable dans plusieurs autres pays d’Europe. Il semble y avoir eu un peu partout une « étatisation du fait militaire » et une « radicalisation de l’armée », mais rappelons que l’Espagne avait précédé dans cette voie des pays comme la France, l’Autriche et l’Angleterre, où la vénalité des charges militaires allait limiter longtemps l’emprise de l’administration civile sur la gestion des corps de troupe. »

Jean Chagniot, Guerre et société à l’époque moderne, PUF, 2001, p. 100.

Lire la suite « Guerre et société à l’époque moderne »
Histoire

De la guerre – N°1

Chronique de De la guerre – N°1, sous la direction de Jean Lopez.

« Si l’on s’en tient aux images d’actualité commanditées par Goebbels, la machine de guerre Nazie semble d’une puissance irrésistible. Cette impression est aggravée par la projection inconsciente sur cette époque de l’actuelle puissance économique allemande. Alors, colosse militaro-industriel ou tigre de papier ? »

Jean Lopez (dir.), De la guerre – N°1, Perrin, Guerre et Histoire, 2021, p. 67.

Lire la suite « De la guerre – N°1 »
Fantastiques, Science-fiction

Frankenstein 1918

Chronique de Frankenstein 1918, de Johan Heliot.

« Comme l’avait pronostiqué Winston, l’été nous fut une période faste et victorieuse. Nos plaies vite recousues, les éclats de métal facilement extraits de nos chairs insensibles, nous parcourûmes le front d’ouest en est, nous déplaçant la nuit à marche forcée à travers bois et forêt, frappant entre le crépuscule et l’aube des ennemis maintenus éveillés par la peur des jours entiers, mais trop fébriles pour nous résister. Oui, de ce point de vue, la tactique élaborée par Winston était un succès, sa « folie » une réussite sur le terrain. »

Johan Heliot, Frankenstein 1918, L’Atalante, 2018, p. 117.

Lire la suite « Frankenstein 1918 »