Chronique de Et toujours les Forêts, de Sandrine Collette.
« Dévasté.
Y avait-il un autre mot ?
Corentin s’était assis à côté d’Albane, à côté des autres. Comme eux, il contemplait.
Mais contempler quoi ?
Tout ce qui était vif était devenu cendres.
Tout ce qui existait était détruit.
Tout n’était que silhouette noires et atrophiées et brûlées – les immeubles, les arbres, les voitures.
Les hommes. »
Sandrine Collette, Et toujours les Forêts, Éditions JC Lattès, 2020, p. 70.