Policiers, Roman noir

Un Soleil sans espoir

Chronique de Un Soleil sans espoir, de Kent Anderson.

« Ils se moquent que des trafiquants de drogue noirs se fassent exécuter, mais les lâcher ensuite dans des quartiers blancs chics, ça fait tache. C’est comme traverser à l’aveuglette juste devant un véhicule de patrouille. C’est considéré comme un manque de respect. »

Kent Anderson, Un Soleil sans espoir, Folio Policier, 2019, p. 395.

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Policiers, Psychologique, Roman noir, Thrillers

La Chair de sa chair

Chronique de La Chair de sa chair, de Claire Favan.

« À trente ans, après tant d’années passées à trimer, à galérer et à sécher ses larmes, elle peut enfin goûter à une existence presque normale. Son fils est grand et assez autonome pour que les services de l’enfance ne s’intéressent plus jamais à eux. Et elle compte bien jouir de la liberté que cela lui offre. Elle n’abusera pas, mais elle veut rencontrer des gens, sortir, profiter. »

Claire Favan, La Chair de sa chair, Pocket, 2022, p. 92.

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Roman

La Sainte Touche

Chronique de La Sainte Touche, de Djamel Cherigui.

« La nuit c’est un délire à part. C’est le moment où les cafards sortent de leurs trous. Y a plus de gens normaux dans les rues, y a que des marginaux, des alcooliques des flemmards, des chômeurs. Des mecs qui tournent en rond, qui savent pas quoi faire de leur temps, qui n’ont nulle part où aller. Des rats échappés de leurs cages. La nuit, elle te prend aux tripes, elle te pousse à faire des trucs de cinglés, c’est le royaume de la démesure, le crépuscule de la raison. »

Djamel Cherigui, La Sainte Touche, Éditions Jean-Claude Lattès, 2021, p. 36.

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Policiers, Roman noir, Thrillers

La loi des hommes

Chronique de La loi des hommes, de Wendall Utroi.

« Les hommes sont lâches. Le cocher m’a expédiée sans un regard dans une ruelle des bas-fonds de la ville. Les boyaux de pavés grouillaient de mendiants, d’ouvriers tous aussi pauvres que moi. Ça sentait la misère, l’urine, les excréments, les relents d’alcool et de mauvais tabac. J’ai erré plusieurs jours, avec mon châle, mon baluchon et Timothy, emmitouflé dans un panier d’osier, avec ce qu’il me restait de nourriture. »

Wendall Utroi, La loi des hommes, Slatkine & Cie, 2020, p. 68.

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