Chronique de Verdun – T. 3 Les Dusillés de Fleury, de Jean-Yves Le Naour, Marko, Inaki Holgado.
« C’est vraiment trop injuste. Les généraux ont ordonné qu’on le fusille sans lui donner la possibilité de se défendre, et malgré les preuves, il serait impossible de lui rendre justice ? »
Jean-Yves Le Naour, Marko, Inaki Holgado, Verdun – T. 3 Les Fusillés de Fleury, Bamboo Édition, 2018, p. 8.
Lire la suite « Verdun – T. 3 Les Fusillés de Fleury »Chronique de Le soldat désaccordé, de Gilles Marchand.
« La guerre, quand tu y as goûté, elle est dans ton corps, sous ta peau. Tu peux vomir, tu peux te gratter tout ce que tu veux, jusqu’au sang, elle ne partira jamais. Elle est en toi. Alors j’y retournais. Ça sentait encore la cendre et la poudre. Les croix s’étendaient à l’infini. Et j’enquêtais, inlassablement. Durant toutes les années 1920 et une bonne partie des années 1930, j’ai fait ce drôle de boulot d’enquêteur. »
Gilles Marchand, Le soldat désaccordé, Le Livre de poche, 2024, p. 15.
Lire la suite « Le soldat désaccordé »Chronique de Chiens Bleus, Chiens Gris, de Jean-Luc Régeard et Leyho.
« – Pfff ! Y vont nous faire creuser comme ça jusqu’à Berlin !? Moi j’suis pas v’nu ici pour jouer les tapues, la nuit en plus ! C’que j’veux, c’est buter des boches ! Autant que j’pourrai, pour venger mon frangin !
– T’inquiète la bleusaille, t’en verras bien assez tôt des boches, même que tu s’ras p’têt mort avant d’en avoir vu la queue d’un, tellement qu’on prend sur la gueule en première ligne ! »
Jean-Luc Régeard et Leyho, Chiens Bleus, Chiens Gris, Locus Solus, 2019, p. 28.
Lire la suite « Chiens Bleus, Chiens Gris »« C’est fini ! C’était la der des ders ! »
Patrick Ordas & Alain Mounier, L’ambulance 13 – T.9 Pourquoi ?, Grand angle, 2018, p. 13.
« Le garçon est assez rustique, évidemment immature (cette idée de l’Australie est stupide comme un rêve d’adolescent), mais il est loin d’être bête. Et si sa menace se confirme, sa capacité de nuisance est prodigieuse. »
Pierre Lemaitre, Rosy & John, Le Livre de Poche, 2014, p.42-43.
« – Tu sais comment les angliches appellent leurs tireurs embusqués ? Des snipers. Snipe, ça veut dire bécassine.
– Comme l’oiseau ?
– Ouais. En réalité, c’est la bécasse. Y a pas plus dur à tirer. Elle reste immobile jusqu’au dernier moment. Et puis, d’un coup, elle part en zigzaguant. »
Patrice Perna, Fabien Bedouel, Darnand, le bourreau français – T. 1, Rue de Sèvres, 2018, p. 5.
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