Chronique de L’art du meurtre, de Chrystel Duchamp.
« – Je vais être concis : l’art et le sexe. Quand Franck ne forniquait pas, il achetait une toile. Quand il n’achetait pas une toile, il forniquait. Tous les commissaires-priseurs, les marchands et les galeries de France le connaissaient. Il avait la frénésie du collectionneur. J’ai une pièce unique, j’en veux une autre. Qui soit encore plus belle, encore plus grosse. Une sorte d’auto-challenge. Pour le sexe, c’était la même chose. Il collectionnait les femmes et les expériences sexuelles. En fonction de son humeur, il dilapidait son argent dans l’une ou l’autre de ses passions. Un tableau de maître, une nuit avec une prostituée. Mais ces derniers temps, je suis sûr qu’il faisait autre chose avec son argent. »
Chrystel Duchamp, L’art du meurtre, Éditions de l’Archipel, 2020, p. 95.
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