Biographies & autobiographies, Histoire, Historiques

Place à Monsieur Larrey chirurgien de la garde impériale

Chronique de Place à Monsieur Larrey chirurgien de la garde impériale, de Jean Marchioni.

« Peu avant les adieux de Napoléon à sa garde dans la cour du Cheval-Blanc, Larrey s’est présenté à l’Empereur pour solliciter la faveur de l’accompagner à l’île d’Elbe. Ému de percevoir enfin une marque de fidélité parmi l’abandon général, il saisit dans un moment d’affection les mains de son chirurgien avant de lui confier : « Vous appartenez à l’armée, vous devez la suivre, ce n’est pas sans regret que je me sépare de vous, Monsieur Larrey. » »

Jean Marchioni, Place à Monsieur Larrey chirurgien de la garde impériale, Actes Sud, 2003, p. 423.

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Histoire, Historiques

Campagne de 1814

Chronique de Campagne de 1814, de Carl von Clausewitz.

« Faire un plan de campagne, c’est choisir une voie entre mille. Plus les belligérants sont puissants, plus les masses qu’ils mettent en mouvement sont grandes, et plus grand est le nombre de combinaisons possibles ; si bien qu’à vrai dire on ne saurait les épuiser toutes. »

Carl von Clausewitz, Campagne de 1814, Editions Ivréa, 1993, p. 38.

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Historiques, Roman

Le sabre de l’Empire

Chronique de Le sabre de l’Empire, de Michel Peyramaure.

« Bilan de la première bataille d’importance livrée par Murat dans cette campagne : un millier de morts du côté austro-hongrois, deux mille prisonniers, prise de six drapeaux et de sept canons, le tout assorti d’un butin fastueux découvert dans le convoi ennemi ! Du côté français, on regrettait la perte d’une centaine de cavaliers, dont le colonel Maupetit. Un éclat de bombe lui ayant ouvert le ventre, il avait murmuré à l’heure de sa mort : « Dites à Murat que, durant toute la charge, j’ai crié son nom ! » ».

Michel Peyramaure, Le sabre de l’Empire, Éditions Pocket, 2017, p. 117.

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Historiques, Roman

Hiver 1814

Chronique de Hiver 1814, de Michel Bernard.

« On murmurait autour de lui, on confiait ses doutes aux amis fiables. Il continuait d’impressionner, mais ne surprenait plus ; on continuait de redouter son regard, mais sa voix ne glaçait plus. Le doute chassait la crainte. »

Michel Bernard, Hiver 1814, Éditions de la Table Ronde, 2021, p. 12-13.

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Biographies & autobiographies, Historiques

Napoléon à la plage : Un stratège dans un transat

Chronique de Napoléon à la plage : Un stratège dans un transat, de Richard Fremder.

« Faire la guerre, ce n’est pas seulement la déclarer et partir à l’assaut. Cela suppose une organisation à toute épreuve. Bon nombre d’entreprises pourraient prendre exemple sur ce qu’on appelle de nos jours l’ensemble des « process » mis en place par Napoléon, du terrain, le simple soldat, au plus haut de la chaîne de commandement, lui-même. »

Richard Fremder, Napoléon à la place : Un stratège dans un transat, Dunod, 2021, p. 94-95.

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Historiques

Bonaparte et la campagne d’Égypte

Chronique de Bonaparte et la campagne d’Égypte, de Catherine Chadefaud.

« Le gouvernement du Directoire, le 5 mars 1798, décide secrètement l’Expédition d’Égypte. On cherchait en vain dans les comptes-rendus des réunions de cette instance la trace de cette décision qui engage le sort des meilleures troupes dont dispose la République et le sort de sa flotte de Méditerranée. Bonaparte lui-même fut-il été consulté ? »

Catherine Chadefaud, Bonaparte et la campagne d’Égypte, Ellipses Édition, 2019, p. 55.

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Biographies & autobiographies, Historiques, Non classé

Roi par effraction

Chronique de Roi par effraction, de François Garde.

« Depuis ce massacre qui lance sa destinée, et où il gagne le surnom méprisant de Général Vendémiaire, Bonaparte a une dette envers Murat. Sans cette cavalcade et sans ces canons, comment l’affaire aurait-elle tourné, alors que les sectionnaires royalistes alignaient des effectifs armés bien plus importants que ceux fidèles au régime ? Mais jamais Bonaparte ne s’est considéré comme redevable de quoi que ce soit envers quiconque : il a donné un ordre, Murat l’a exécuté. C’est une grande faute que de sauver la mise à un ingrat. Ou en tout cas une grande naïveté. »

François Garde, Roi par effraction, Éditions Gallimard, 2019, p. 37.

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