Histoire

Napoléon III

Chronique de Napoléon III, de Xavier Mauduit.

« Le règne de Napoléon III, marqué d’une « légende noire », a longtemps été décrié. Comparé au Premier Empire, ce serait « le Premier tant mieux, le Second tant pire », selon les opposants taquins, dont Nadar qui s’amusait de cette expression, « le Second tant pire. » »

Xavier Mauduit, Napoléon III, PUF, 2023, p. 9-10.

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Aventures, Historiques, Roman

La nuit des aventuriers

Chronique de La nuit des aventuriers, de Nicolas Chaudun.

« – Mais pas à n’importe quel prix ! Je suis la voix du peuple, pas son bourreau ! Je ne m’empare du pouvoir que pour lui redonner sa dignité.

– Le peuple de Paris ne veut pas qu’on lui donne. Il veut prendre. Prendre des libertés et non en recevoir ; prendre des palais et non y être convié… L’ordre et la prospérité ne peuvent tolérer cette impudence.

– J’entends démontrer le contraire. »

Nicolas Chaudun, La nuit des aventuriers, Éditions Plon, 2021, p. 164.

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Classique, Drame, Non classé

Nana

Chronique de Nana, d’Émile Zola.

« Sommes-nous bêtes, hein ? finissait-elle par dire. Tu n’as pas idée comme tu es laid mon chat ! Ah bien ! si on te voyait au Tuileries ! »

Emile Zola, Nana, Classiques Français, 1993, texte de 1879, page 385.

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Classique, Roman

Le ventre de Paris

Chronique de Le ventre de Paris, d’Émile Zola.

« C’était un monde de bonnes choses, de choses fondantes, de choses grasses. D’abord tout en bas contre la glace, il y avait une rangée de pots de rillettes, entremêlés de pots de moutarde. Les jambonneaux désossés venaient au-dessus, avec leur bonne figure ronde, jaune de chapelure, leur manche terminé par un pompon vert. Ensuite arrivaient les grands plats : les langues fourrées de Strasbourg, rouges et vernies, saignantes à côté de la pâleur des saucisses et des pieds de cochon ; les boudins, noirs, roulés comme des couleuvres bonnes filles ; les andouilles, empilées deux à deux, crevant de santé ; les saucissons pareils à des échines de chantre, dans leurs chapes d’argent ; les pâtés, tout chauds, portant les petits drapeaux de leurs étiquettes ; les gros jambons, les grosses pièces de veau et de porc, glacées, et dont la gelée avait des limpidités de sucre candi. »

Émile Zola, Le Ventre de Paris, Folio classique, 2018, p. 82.

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