Classique, Roman

Au bonheur des Dames

Chronique de Au bonheur des Dames, d’Émile Zola.

« – La maison, pas de danger !… Ils parlaient de l’acheter l’année dernière, ils en donnaient quatre-vingt mille francs, le double de ce qu’elle vaut aujourd’hui. Mais le propriétaire, un ancien fruitier, un gredin comme eux, a voulu les faire chanter. Et d’ailleurs, il se méfie de moi, ils savent bien que je céderais encore moins… Non ! non ! j’y suis, j’y reste ! L’empereur, avec tous ses canons ne m’en délogerait pas. »

Émile Zola, Au Bonheur des Dames, Le Livre de Poche, 1883, page 212. 

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Classique, Drame, Non classé

Nana

Chronique de Nana, d’Émile Zola.

« Sommes-nous bêtes, hein ? finissait-elle par dire. Tu n’as pas idée comme tu es laid mon chat ! Ah bien ! si on te voyait au Tuileries ! »

Emile Zola, Nana, Classiques Français, 1993, texte de 1879, page 385.

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Classique, Roman

Le ventre de Paris

Chronique de Le ventre de Paris, d’Émile Zola.

« C’était un monde de bonnes choses, de choses fondantes, de choses grasses. D’abord tout en bas contre la glace, il y avait une rangée de pots de rillettes, entremêlés de pots de moutarde. Les jambonneaux désossés venaient au-dessus, avec leur bonne figure ronde, jaune de chapelure, leur manche terminé par un pompon vert. Ensuite arrivaient les grands plats : les langues fourrées de Strasbourg, rouges et vernies, saignantes à côté de la pâleur des saucisses et des pieds de cochon ; les boudins, noirs, roulés comme des couleuvres bonnes filles ; les andouilles, empilées deux à deux, crevant de santé ; les saucissons pareils à des échines de chantre, dans leurs chapes d’argent ; les pâtés, tout chauds, portant les petits drapeaux de leurs étiquettes ; les gros jambons, les grosses pièces de veau et de porc, glacées, et dont la gelée avait des limpidités de sucre candi. »

Émile Zola, Le Ventre de Paris, Folio classique, 2018, p. 82.

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