Chronique de Les derniers jours des fauves, de Jérôme Leroy.
« À Matignon, Henri Marsay, quadra au physique agile de demi d’ouverture, s’est montré compétent mais aussi autoritaire. Il a tout de suite bien pris la lumière, au point de faire de l’ombre à Séchard dès les premiers mois du quinquennat, et encore plus quand ça a commencé à péter avec les Gilets Jaunes. »
Jérôme Leroy, Les derniers jours des fauves, Folio policier, 2023, p. 100.
Lire la suite « Les derniers jours des fauves »Chronique de La voie du glaive – T. 1 Les frères furieux, de Vincent Brugeas, Emmanuel Herzet et Benoît Dellac.
« – Tu es en colère parce que tu as perdu.
– Non, je suis en colère parce que c’était inconscient de ta part ! Nous aurions pu être blessés plus sérieusement tous les deux ! Tu aurais pu te briser la cheville en te réceptionnant ou, encore, me tomber dessus. »
Vincent Brugeas, Emmanuel Herzet et Benoît Dellac, La voie du glaive – T. 1 Les frères furieux, Éditions du Lombard, 2023, p. 6.
Lire la suite « La voie du glaive – T. 1 Les frères furieux »Chronique de Terra Humanis, de Fabien Cerutti.
« Il paraissait important de s’adresser aux surdoués comme à des adultes (ou peu s’en faut), leur expliquer, argumenter, convaincre. Utiliser la bonne vieille autorité parentale était aussi utile que donner des claques à un arbre : « Je suis incapable de démontrer la logique de ce que j’exige, alors tu fais le truc débile que j’ordonne et tu ne la ramènes pas ! ». À égale distance entre l’aveu d’impuissance et l’expression de la pire injustice, un excellent moyen pour forger des caractériels asociaux ou des génies du mal. »
Fabien Cerutti, Terra Humanis, Éditions Mnémos, 2023, p. 68.
Lire la suite « Terra Humanis »Chronique de Moi Julia, de Santiago Posteguillo.
« Il était conscient que Julia le forçait à choisir entre elle et Plautien. Les rapports entre son épouse et son ami d’enfance avaient toujours été tendus. Plautien l’avait acceptée au début parce qu’il n’avait vu en elle qu’une jeune femme belle et ingénue, mais depuis que les enfants étaient nés, il semblait éprouver de l’aversion pour Julia et de son côté, celle-ci ne manquait pas une occasion de critiquer ses décisions. »
Santiago Posteguillo, Moi Julia, le cherche midi, 2022, p. 188-189.
Lire la suite « Moi Julia »Chronique de L’inconduite, d’Emma Becker.
Lire la suite « L’inconduite »« J’en ai un peu ras le cul de faire le Gainsbourg de service. J’aimerais bien être la Jane Birkin de quelqu’un, pour une fois. C’est trop demander, putain, un type qui me regarde comme s’il n’avait jamais rien vu de plus beau ?
Emma Becker, L’inconduite, Éditions J’ai lu, 2023, p. 219.
Chronique de L’été en enfer, de Nicolas Chaudun.
Lire la suite « L’été en enfer »» La dégradation de l’état de santé de Napoléon III devrait de tout manière emporter la décision. Et c’est bien cette détresse qu’invoque en tout premier lieu le fidèle Franceschini Pietri. Le malade sombre dans une déchéance qui frappe d’effroi tout ceux qui l’approchent. »
Nicolas Chaudun, L’été en enfer, Actes Sud, 2016, p. 81.
Chronique de Cher connard, de Virginie Despentes.
Lire la suite « Cher connard »» Il y a quelques mois, j’ai lu dans les yeux d’un ancien amant une forme d’indifférence. Ça ne m’était jamais arrivé. Je suis cette fille qu’on n’oublie pas. Mais être quittée, je ne sais pas ce que ça fait. »
Virginie Despentes, Cher connard, Éditions Grasset, 2022, p. 132.
Nous ne savons pas pour vous, mais 2023 est une drôle d’année. Tout dans les extrêmes. Dans la frustration, dans la joie, dans l’agitation, dans la douleur, dans l’acceptation, dans la vérité, dans le mensonge. Tout en contraste, et sans filtre. Autant vous dire que ces vacances ne règleront rien, mais également qu’elles sont juste indispensables. Urgemment. Et même un peu plus vite que cela, si possible.
Nous n’allons pas vous raconter notre vie. Donc nous n’en dirons pas davantage. Mais ces vacances ont été tellement attendus, et s’annoncent en même temps tellement chargées, parce que l’un de nous a… juste… une thèse à finir. Alors la lecture va passer au deuxième plan. Il n’y a pas de choix possible. Pas d’alternative. Pas de plan B. Là, il faut taper dans le dur. Ne regarder que devant, arrêter de se retourner pour vérifier si les adversaires suivent. Ce qui compte, exclusivement, c’est la distance restant entre le guidon du vélo et la ligne d’arrivée.
Cela étant dit, chez Ô Grimoire, nous vous préparons tout de même une rentrée en fanfare. Avec de petites, mais aussi d’énormes, merveilles. Franchement, en terme de teasing, nous ne pouvons pas faire plus, ce ne serait pas raisonnable. Mais, en plus, c’est vrai. Alors… stay tuned ! À notre retour, le 1er septembre, il y aura du lourd ! C’est promis !
Chronique de À volonté. Tu t’es vue quand tu manges ?, de Mademoiselle Caroline & Mathou.
« Le poids que j’ai vraiment à perdre n’est pas dans mes bourrelets, mes bras ou mon cul… Il est dans mes peurs et mes angoisses.
Mademoiselle Caroline & Mathou, À volonté. Tu t’es vue quand tu manges ?, Éditions Delcourt, 2020, p. 110.
Lire la suite « À volonté. Tu t’es vue quand tu manges ? »Chronique de Arpenter la nuit, de Leila Mottley.
» – Personne ne demande jamais rien. Si tu refuses mon aide, je ne peux pas te promettre que tu ne te retrouveras pas du côté des prévenus d’ici quelques mois, quelques semaines, voire quelques jours. Comme je le disais, je peux aussi essayer d’aider ton frère, mais ce que je ferai n’aura aucun impact si tu ne m’écoutes pas. «
Leila Mottley, Arpenter la nuit, Éditions Albin Michel, 2022, p. 296.
Lire la suite « Arpenter la nuit »Des livres, des livres et encore des livres...
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L’envie de partager mes lectures et de parler également des auto-édités
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