Chronique de Et ensuite, le silence, de Rose Mallai.
« Charlotte essaye de raconter calmement la séparation, les messages, les appels incessants et la peur qui s’immisçait en elle chaque jour un peu plus jusqu’à prendre toute la place. Mais les mots butaient et elle n’arrivait pas à expliquer les choses correctement. »
Rose Mallai, Et ensuite, le silence, Éditions du Gros Caillou, 2025, p. 244.
Lire la suite « Et ensuite, le silence »Chronique de Sage, de Quentin Zuttion.
« Et puis, mon coming out, elle l’a accepté. Il y a eu quelques larmes mais… rien de bien méchant.
Je lui ai dit quand j’avais vingt ans. J’avais peur de sa réaction parce qu’elle est très branchée religion.
D’ailleurs, j’avais pas vraiment prévu de lui dire ce jour-là. J’ai plutôt saisi une occasion. »
Quentin Zuttion, Sage, Éditions du Lombard, 2025, p. 55.
Lire la suite « Sage »Chronique de Mémoires d’un expert psychiatre, de Angelina Delcroix.
« Je me fous des compétences, des jugements, des procédures. Je m’intéresse à l’humain, n’en déplaise aux automates du Code pénal. Je veux découvrir la vérité, pas fêter la réussite d’une enquête en m’auto-proclamant meilleur gendarme de l’année. »
Angelina Delcroix, Mémoires d’un expert psychiatre, Hugo Poche, 2025, p. 428.
Lire la suite « Mémoires d’un expert psychiatre »Chronique de La Petite fasciste, de Jérôme Leroy
« Francesca veut se battre aux côtés des mecs, tomber avec eux s’il faut tomber, comme Nils. Elle refuse un dieu unique, qui n’aime pas les femmes, elle préfère la mer alliée avec le soleil, les siestes dans les kyats, la seule vérité de la beauté sauvage du monde. »
Jérôme Leroy, La Petite fasciste, La manufacture des livres, 2025, p. 110.
Lire la suite « La Petite fasciste »Chronique de Pourquoi tu pleures ?, d’Amélie Antoine.
« – Ça n’a aucun sens. Si mon mari avait voulu partir à l’autre bout du monde avec ma fille – ce qui, je vous le répète encore une fois, est impossible -, il ne serait jamais parti à pied, avec Zélie en porte-bébé ! Il aurait pris la voiture, au minimum. Personne ne s’enfuit à pied ! »
Amélie Antoine, Pourquoi tu pleures ?, Éditions Points, 2025, p. 59.
Lire la suite « Pourquoi tu pleures ? »Chronique de 1629 – T.1 … ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta, de Xavier Dorison & Thimothée Montaigne.
« Ces matelots nous détestent déjà, mais ils ne nous méprisent pas encore. C’est pour ça qu’ils restent dans leur « cage »… Alors regardez-les, on leur doit bien ça… »
Xavier Dorison & Thimothée Montaigne, 1629 – T.1 … ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta, Éditions Glénat, 2022, p. 36.
Lire la suite « 1629 – T.1 … ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta »Chronique de Cher connard, de Virginie Despentes.
Lire la suite « Cher connard »» Il y a quelques mois, j’ai lu dans les yeux d’un ancien amant une forme d’indifférence. Ça ne m’était jamais arrivé. Je suis cette fille qu’on n’oublie pas. Mais être quittée, je ne sais pas ce que ça fait. »
Virginie Despentes, Cher connard, Éditions Grasset, 2022, p. 132.
Chronique de La Chair de sa chair, de Claire Favan.
« À trente ans, après tant d’années passées à trimer, à galérer et à sécher ses larmes, elle peut enfin goûter à une existence presque normale. Son fils est grand et assez autonome pour que les services de l’enfance ne s’intéressent plus jamais à eux. Et elle compte bien jouir de la liberté que cela lui offre. Elle n’abusera pas, mais elle veut rencontrer des gens, sortir, profiter. »
Claire Favan, La Chair de sa chair, Pocket, 2022, p. 92.
Lire la suite « La Chair de sa chair »Chronique de La détresse des roses, de Jack Jakoli.
« La peur s’amusait à faire des allers-retours le long de la colonne de Mimi. Elle l’obnubilait, accaparant toutes ses pensées. Les conversations, les conneries, les invectives, les piaillements, les rires qui résonnaient dans la salle du Comté ne formaient plus qu’un bourdonnement indistinct en toile de fond. »
Jack Jakoli, La détresse des roses, Hugo Publishing, 2023, p. 197.
Lire la suite « La détresse des roses »Chronique que Des meurtres pour lâcher prise, de Karsten Dusse.
« Je mis mon portable dans la boîte à gants et descendis de voiture. J’allais courir de façon très rétrograde. Sans porter de montre. Sans pulsomètre. Ni bracelet mesurant et enregistrant mes fonctions vitales. Je ne manquais pas pour autant d’informations. Bien au contraire. Quand je courais, la dernière chose dont j’avais besoin, c’était d’un apport de données supplémentaire. Je portais ma tête. Qui contenait déjà un nombre d’informations plus que suffisant. »
Karsten Dusse, Des meurtres pour lâcher prise, le cherche midi, 2023, p. 359.
Lire la suite « Des meurtres pour lâcher prise »Des livres, des livres et encore des livres...
Blog littéraire et chroniques de livres
Policiers, thrillers, romans noirs etc.
Les chroniques de bonnes humeurs...
L’envie de partager mes lectures et de parler également des auto-édités
Ô grimoire ! 