Policiers, Récit historique, Roman

Les Enfants perdus

Chronique de Les Enfants perdus, de François Sureau.

« – Quand êtes-vous venu pour la dernière fois ?

More s’arrêta sur le seul de la cellule. Il parut, après un temps, sortir avec regret du grand silence qui, là-bas, enveloppe toutes choses et répondit :

– C’était en juin 1701, après l’incendie. Vous n’aviez pas encore fini de rebâtir. »

François Sureau, Les Enfants perdus, Gallimard, 2025, p. 154.

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Aventures, Bandes dessinées, Historiques

Legio Patria Nostra – T. 2 Main de bois

Chronique de Legio Patria Nostra – T. 2 Main de bois, de Jean-André Yerlès (scénario) et Marc-Antoine Boidin (dessins et couleurs).

« Je les connais, ce sont des arabes indigènes, voilà tout.

Non Monsieur. Ce sont surtout des berbères descendants des anciens numides et n’ayant dans les veines qu’une infime parcelle de sang arabe. De la conquête arabe, le nord de l’Afrique a conservé la religion musulmane et la langue arabe. Le sang et la langue berbère sont à peu près purs dans le massif de la grande Kabylie, alors que le sang arabe est dominant dans le sud d’Oran chez les Ouled Sidi Cheikh… »

Jean-André Yerlès et Marc-Antoine Boidin, Legio Patria Nostra – T. 2 Main de bois, Éditions Glénat, 2021, p. 9.

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Histoire, Historiques

L’été en enfer

Chronique de L’été en enfer, de Nicolas Chaudun.

 » La dégradation de l’état de santé de Napoléon III devrait de tout manière emporter la décision. Et c’est bien cette détresse qu’invoque en tout premier lieu le fidèle Franceschini Pietri. Le malade sombre dans une déchéance qui frappe d’effroi tout ceux qui l’approchent. »

Nicolas Chaudun, L’été en enfer, Actes Sud, 2016, p. 81.

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Histoire

Napoléon III

Chronique de Napoléon III, de Xavier Mauduit.

« Le règne de Napoléon III, marqué d’une « légende noire », a longtemps été décrié. Comparé au Premier Empire, ce serait « le Premier tant mieux, le Second tant pire », selon les opposants taquins, dont Nadar qui s’amusait de cette expression, « le Second tant pire. » »

Xavier Mauduit, Napoléon III, PUF, 2023, p. 9-10.

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Policiers, Roman

L’homme aux lèvres de saphir

Chronique de L’homme aux lèvres de saphir, d’Hervé Le Corre.

« Les hommes, surtout, avec leur frime de poilus, la bite au front dès qu’ils voient passer une frangine… Pensent qu’à lui caser leur morceau… Mais bon… C’est pas pire que le bourgeois qui vient tirer son coup en sortant de la messe… Salauds convenables… »

Hervé Le Corre, L’homme aux lèvres de saphir, Rivages/Noir, 2004, p. 74.

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Aventures, Historiques, Roman

La nuit des aventuriers

Chronique de La nuit des aventuriers, de Nicolas Chaudun.

« – Mais pas à n’importe quel prix ! Je suis la voix du peuple, pas son bourreau ! Je ne m’empare du pouvoir que pour lui redonner sa dignité.

– Le peuple de Paris ne veut pas qu’on lui donne. Il veut prendre. Prendre des libertés et non en recevoir ; prendre des palais et non y être convié… L’ordre et la prospérité ne peuvent tolérer cette impudence.

– J’entends démontrer le contraire. »

Nicolas Chaudun, La nuit des aventuriers, Éditions Plon, 2021, p. 164.

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Aventures, Bandes dessinées, Historiques

La fille de l’Exposition universelle – T. 1 Paris 1855

Chronique de La fille de l’Exposition universelle – T. 1 Paris 1855, de Jack Manini et Étienne Willem.

« Je vais leur faire partager ma passion pour le vin de Bordeaux. J’ai établi une carte des vignobles avec le syndicat des soutiers bordelais, une liste des 79 meilleurs crus de la région, 58 rouges et 21 blancs que pourront goûter les visiteurs… »

Jack Manini et Étienne Willem, La fille de l’Exposition universelle – T. 1 Paris 1855, Bamboo Édition, 2018, p. 15.

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Classique, Roman

Le ventre de Paris

Chronique de Le ventre de Paris, d’Émile Zola.

« C’était un monde de bonnes choses, de choses fondantes, de choses grasses. D’abord tout en bas contre la glace, il y avait une rangée de pots de rillettes, entremêlés de pots de moutarde. Les jambonneaux désossés venaient au-dessus, avec leur bonne figure ronde, jaune de chapelure, leur manche terminé par un pompon vert. Ensuite arrivaient les grands plats : les langues fourrées de Strasbourg, rouges et vernies, saignantes à côté de la pâleur des saucisses et des pieds de cochon ; les boudins, noirs, roulés comme des couleuvres bonnes filles ; les andouilles, empilées deux à deux, crevant de santé ; les saucissons pareils à des échines de chantre, dans leurs chapes d’argent ; les pâtés, tout chauds, portant les petits drapeaux de leurs étiquettes ; les gros jambons, les grosses pièces de veau et de porc, glacées, et dont la gelée avait des limpidités de sucre candi. »

Émile Zola, Le Ventre de Paris, Folio classique, 2018, p. 82.

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