« Sur la table de communion, un cadavre était allongé, nu. Les bras étendus étaient perpendiculaires au corps. Les jambes, attachées ensemble à l’aide d’une corde. C’était l’image du Christ crucifié. Un homme. La cinquantaine probablement. Un énorme couteau était planté dans son cœur. »
Marc Voltenauer, Le dragon du Muveran, Pocket (Slatkine & Cie), 2016, p. 31.
Catégorie : Thrillers
Le mystère Jérôme Bosch
« Quelque chose d’indéfinissable dans le visage de l’homme mettait Petronius mal à l’aise. Sa figure aux traits fins lui paraissaient trop ronde, trop lisse, trop régulière. Même l’odeur qu’il exhalait était troublante. Sans pouvoir en expliquer la raison, le jeune peintre avait l’étrange sentiment qu’il ne pouvait pas se fier à ses yeux. »
Peter Dempf, Le mystère Jérôme Bosch, le cherche midi, 2017, p. 75.
Sous ses yeux
« Je rôde, examinant l’immeuble. La plupart des autres appartements sont condamnés. Des lattes de métal fermement fixées aux fenêtres pour que rien n’entre. Ni le mauvais temps, ni les squatteurs, ni les animaux. Le côté gauche du bâtiment est presque complètement vide. Ses entrailles pendouillent au vu et au su de tout le monde. »
Ross Armstrong, Sous ses yeux, le cherche midi, 2017, p. 65.
Le club des prédateurs
« Soyez maudits. Tous autant que vous êtes ! Vous avez beau vous croire supérieurs au reste de l’humanité, vous n’êtes qu’une bande de sauvages de la pire espèce ! »
Valérie Mangin, Steven Dupré, Le club des prédateurs, T. 2, Casterman, 2017, p.44.
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Les conjurés de la pierre
« Dans le silence de mort, le son qui se répercutait au long du couloir et à travers la cour semblait déplacé. Il avait quelque chose de lugubre, comme s’il annonçait des funérailles. »
David Morrell, Les conjurés de la pierre, Le Livre de Poche, 1991.
Des noeuds d’acier
« Il n’y a pas de perspective, pas d’espoir. Même plus celui de m’enfuir. Vraiment, ils ont bien joué ces fumiers. Bon Dieu, ils ne sont que deux pourtant. »
Sandrine Collette, Des noeuds d’acier, Le Livre de Poche, p. 162, 2014.
D’après une histoire vraie
« On refusait les rendez-vous, les propositions d’écriture. On refusait de parler des sujets sur lesquels les écrivains sont souvent sollicités. On était en plein travail. »
Delphine de Vigan, D’après une histoire vraie, Editions Le Livre de Poche, p. 232, 2017.
Bone
« Parfois, il ne voyait rien du tout, un vide étrange et inquiétant dans les yeux de ces hommes et de ces femmes affalés dans l’ombre des entrées d’immeubles, ou qui avançaient sur le trottoir en traînant les pieds, tels des zombies. Des dizaines d’ivrognes étaient étalés sur le bitume, certains vomissaient dans le caniveau. La rue de Bowery semblait bordée d’épaves humaines […]. »
George C. Chesbro, Bone, Rivages/Noir, p. 195, 1993.
