Ô grimoire en goguette

Ô Grimoire en goguette, acte 8

« Quand j’étais gamin, je repartais toujours de chez mon grand-père avec trois livres. Il m’autorisait de choisir deux livres que j’aimais bien – forcément il y avait Rahan dans le tas – mais il me disait également qu’il m’en choisissait un que lui avait aimé… »

Joann Sfar

Lundi 2 mars, nous étions conviés à un rendez-vous un peu particulier à deux pas du Moulin Rouge et de la Basilique du Sacré-Cœur… Nous avions rendez-vous avec un vampire et pas n’importe lequel, un vampire qui était absent depuis une dizaine d’années et que son propriétaire, Joann Sfar, autorisait à reprendre vie et à quitter son cercueil !

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Roman noir

Ici n’est plus ici

Chronique de Ici n’est plus ici, de Tommy Orange.

« – Se déglinguer semble la seule chose qui nous reste à faire, continua-t-il. Le problème, ce n’est pas l’alcool. Il n’y a pas de lien particulier entre les Indiens et l’alcool. Simplement, ce n’est pas cher, c’est disponible à volonté et c’est légal. C’est ce vers quoi on se tourne quand on a l’impression qu’il ne reste rien d’autre. »

Tommy Orange, Ici n’est plus ici,  Éditions Albin Michel, 2019, p. 133.

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Roman

Les prénoms épicènes

Chronique de Les prénoms épicènes, d’Amélie Nothomb

« Sois fière d’avoir aimé maman. La personne qui aime est toujours la plus forte. »

Amélie Nothomb, Les prénoms épicènes, Albin Michel, 2018, p. 152.

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Drame, Roman

L’or du chemin

« Tu sais, moi aussi, il m’arrive de parler à ma petite femme morte. Et tu sais ce qu’elle me dit ? « Sois heureux comme j’aimerais que tu sois heureux si j’étais là. Aime la vie, ton travail et le bon vin comme j’aimerais les aimer avec toi et donne-les à aimer autour de toi. » Ta Léonora aurait sans doute des mots plus raffinés, mais je suis sûr qu’elle pense pareil. »

Pauline de Préval, L’or du chemin, Éditions Albin Michel, 2019, p. 122.

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Drame, Roman

Le malheur du bas

« J’ai été violée. Tu n’as rien vu. Prise par tous les trous, du sexe au cul, du cul à la bouche, sur le siège d’une voiture pendant que tu mangeais et que tu buvais tranquillement avec ton patron au restaurant. […] Tu as continué à détruire mon corps, à le fourrer avec ton gros sexe et tes doigts. Thomas n’est pas ton fils. Il n’est que le fruit de mon agression. »

Inès Bayard, Le malheur du bas, Éditions Albin Michel, 2018, p.164.

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