Chronique de Giovanni Falcone, de Roberto Saviano.
« Certes, l’attentat a échoué. Mais c’est un mal pour un bien. Grâce au vent lourd de venins qui souffle contre le juge, quand le Petit et les siens reviendront, ils seront encore plus forts. »
Roberto Saviano, Giovanni Falcone, Éditions Gallimard, 2025, p. 397.
Lire la suite « Giovanni Falcone »Chronique de Histoire des préjugés, de Jeanne Guérout & Xavier Mauduit.
« Telle est l’image de la folie féminine, indissociable de l’utérus. Hypersexualisé, il provoque, outre les gesticulations hystériques, nymphomanie et érotomanie, normalement condamnées »
Jeanne Guérout & Xavier Mauduit, Histoire des préjugés, Collection Proche, 2024, p. 72.
Lire la suite « Histoire des préjugés »Chronique de Qu’est-ce qu’une femme, d’Élisabeth Badinter.
« La Grèce était gouvernée par les hommes éloquents ; et les courtisanes célèbres ayant du pouvoir sur les orateurs, devaient avoir de l’influence sur les affaires. »
Élisabeth Badinter, Qu’est-ce qu’une femme ?, Flammarion, 2022, p. 72.
Lire la suite « Qu’est-ce qu’une femme ? »Chronique de La Vie têtue, de Juliette Rousseau.
« Tout s’annulait lorsque tu éclatais de rire. Ton rire remontait de loin, d’avant les blessures. C’était un rire d’enfant qui peut tout, et que rien n’arrête. Ton rire, c’était la générosité. »
Juliette Rousseau, La Vie têtue, Éditions Cambourakis, 2023, p. 63.
Lire la suite « La Vie têtue »Chronique de S’engager en historienne, de Michelle Perrot.
« Un historien, arrimé à un temps dont il est le témoin, revendique la longue durée, le grand espace. Il voudrait en déplacer les frontières, en saisir le sens. »
Michelle Perrot, S’engager en historienne, CNRS Éditions, 2024, p. 62.
Lire la suite « S’engager en historienne »Chronique de L’arrangement des sexes, d’Erving Goffman.
Lire la suite « L’arrangement des sexes »« Étant donné une définition d’une catégorie de personnes, dans ce cas la classe sexuelle, il semblerait que toute étiquette adéquate que nous utilisons pour désigner ses membres – dans ce cas, « hommes », « femmes », « mâle », « femelle », « il », « elle », etc. – puisse facilement en venir à fonctionner comme représentation, symbole et image d’ensemble de la classe, ce qui est une manière de constituer un attribut récipient que d’autres attributs viendront simplement remplir. »
Erving Goffman, L’arrangement des sexes, La Dispute, 2002, p. 52.
Chronique de La chair est triste hélas, d’Ovidie.
Lire la suite « La chair est triste hélas »» Alors voilà ma réponse : ce que je voudrais, c’est un couple exclusif où chacun trouverait suffisamment de sources d’accomplissement dans sa vie personnelle pour ne pas avoir besoin de se disperser dans de basses relations adultérines ou des romances à la petite semaine. Et je voudrais qu’on m’aime moi, pour ce que je suis et non pour ce que je représente. «
Ovidie, La chair est triste hélas, Éditions Julliard, 2023, p. 134.
Chronique de Les grandes oubliées – Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes, de Titiou Lecoq.
Lire la suite « Les grandes oubliées – Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes »« Mais au XIXe siècle, on ne voit pas la femme comme puissante ou forte, on l’envisage comme une perpétuelle malade qu’il faut soigner à tout prix – et le prix est parfois très élevé… À la fin du siècle, on va jusqu’à pratiquer des ablations d’ovaires sains pour « calmer » les femmes. »
Titiou Lecoq, Les grandes oubliées – Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes, Éditions de l’Iconoclaste, 2021, p. 208-209.
Chronique de Réinventer l’amour, de Mona Chollet.
Lire la suite « Réinventer l’amour »» « Féminin » signifie bien souvent contraint, réduit, limité dans l’expression de ses capacités. Ainsi, les femmes sont encouragées à faire du sport afin d’avoir un corps mince et ferme, mais elles doivent prendre garde à ne développer que des muscles discrets, déliés, qui ne suggèrent pas une force trop grande. »
Mona Chollet, Réinventer l’amour, Éditions La Découverte, 2021, p. 62.
Chronique de Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?, de Pierre Bayard.
Lire la suite « Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? »« […] les chances de blesser un écrivain en parlant de son livre sont d’autant plus grandes qu’on l’a aimé. Au-delà en effet de motifs généraux de satisfaction qui peuvent donner le sentiment de coïncider, l’effort pour être plus précis dans l’énoncé des raisons qui nous ont poussé à l’apprécier a toute chance d’être démoralisant pour l’auteur, en le confrontant abruptement à ce qui est irréductible en l’autre, et donc irréductible en lui-même et dans les mots par lesquels il tente de se dire. »
Pierre Bayard, Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?, Les Éditions de Minuit, 2007, p. 93-94.
Des livres, des livres et encore des livres...
Blog littéraire et chroniques de livres
Policiers, thrillers, romans noirs etc.
Les chroniques de bonnes humeurs...
L’envie de partager mes lectures et de parler également des auto-édités
Ô grimoire ! 