Chronique de Le chant d’Achille, de Madeline Miller.
« – Est-ce que tu viendras avec moi ?
Ah, l’éternelle souffrance de l’amour et du chagrin ! Dans une autre vie, j’aurais peut-être pu refuser, m’arracher les cheveux, hurler, et l’envoyer affronter son choix seul. Pas dans celle-ci. Il prendrait la mer et je le suivrais, même dans la mort. Oui, murmurai-je. Oui.
Clairement soulagé, il me tendit les bras. Je le laissais m’enlacer, nous presser l’un contre l’autre de tout notre long, si près, qu’il était impossible de glisser quoi que ce soit entre nous. »
Madeline Miller, Le chant d’Achille, Pocket Éditions, 2014, p. 215.