Aventures, Fable, Roman

Les reines

Chronique de Les reines, d’Emmanuelle Pirotte.

« Ceux qui prétendent que les femmes n’ont pas la passion de la guerre et répugnent à verser le sang de leurs propres mains se trompent. C’est une idée aussi ancienne que l’Ancien Monde, aussi inepte que les hommes qui l’ont défendue. Aussi dangereuse que ceux et celles qui ont espéré rebâtir une société plus juste et moins cruelle en confiant le pouvoir aux femmes. La nécessité de la guerre es ancrée en nous aussi solidement que l’orgueil, que le désir, la curiosité que la fascination pour le pouvoir, pour la beauté ou le mal absolu. »

Emmanuelle Pirotte, Les reines, le cherche midi, 2022, p. 77.

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Policiers, Roman, Roman noir

Une vérité changeante

Chronique de Une vérité changeante, de Gianrico Carofiglio.

« Fenoglio soupira. Ce garçon lui faisait de la peine. Cela pouvait arriver, même avec des gens soupçonnés de crimes graves. Cependant, cette fois-ci, ce sentiment était plus fort encore. D’un côté, il était clair que le jeune ne disait pas la vérité, et qu’ils avaient sans doute trouvé la bonne personne. De l’autre, il y avait quelque chose qui ne le convainquait pas. Qui ne cadrait pas. »

Gianrico Carofiglio, Une vérité changeante, Slatkine & Cie, 2022, p. 48.

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Bandes dessinées, Biographies & autobiographies

Le chien de Dieu

Chronique de Le chien de Dieu, de Jean Dufaux et Jacques Terpant.

« Vous, les autres, c’est du pareil au même. Et puis, de toute façon, à présent, c’est à la radio et à la télévision que ça se construit une carrière. C’est là qu’ils sont les écrivains, dans la lucarne… À déballer leur camelote, leurs petites misères, leurs feignasseries, qu’ils en sont même touchants à force de lorgner sur leurs courbes de vente, les seules courbes qui les fassent bander, les galeux ! »

Jean Dufaux et Jacques Terpant, Le chien de Dieu, Futuropolis, 2017, p. 10.

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Science-fiction

Chiens de guerre

Chronique de Chiens de guerre, d’Adrian Tchaikovsky.

« Alors écoute bien, je vais te faire un cadeau. Parce que tu es un bon chien. Je n’ai aucune idée de ce qui a coupé les communications, mais j’en sais assez pour reproduire la panne. Je vais te donner mes derniers ordres avant de te libérer. Je supprime ta hiérarchie. Il n’y a plus que toi, Rex, toi et ton équipe.

Tu es libre mon grand. Reste loin de tout ce qui arbore le logo de Redmark. Essaie de vivre un peu, avant la fin. »

Adrian Tchaikovsky, Chiens de guerre, Éditions Denoël, 2019, p. 70.

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Sciences & techniques

Ren@issance mythologique. L’imaginaire et les mythes à l’ère digitale

Chronique de Ren@issance mythologique. L’imaginaire et les mythes à l’ère digitale, de Thomas Janet.

« Après une période d’abus et de forte imbrication du fait digital dans notre environnement, un équilibre reste à trouver. Il est de notre responsabilité de comprendre que le digital représente un véritable changement de paradigme, qu’il permet de mieux se connecter à nos désirs et nos pulsions, qu’il nous offre la possibilité de revenir à un état que nous avions quitté depuis longtemps, nous rapprochant de notre condition d’humain et de notre propre animalité. À nous de savoir le gérer. »

Thomas Janet, Ren@issance mythologique. L’imaginaire et les mythes à l’ère digitale, François Bourin Éditeur, 2011, p. 190.

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Aventures, Roman

Les buveurs de lumière

« C’est un désir idiot et, en dehors de ça, son esprit est toujours à demi tourné vers une femme qui cire la lune. Il a envie de l’embrasser. C’est également une idée stupide mais elle est plus réelle que ces déchets de matière noire que le chagrin remonte dans des seaux de cuivre. À un certain stade il doit y avoir, ce serait juste, un point final. »

Jenni Fagan, Les buveurs de lumière, Éditions Points, 2019, p. 109.

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Fantastiques

Le dernier de son espèce

« L’espace d’un moment, je me sentis étrangement vulnérable, à la limite de la fragilité. La batterie oscillait à chacun de mes pas ; mon turbocoeur, résolument inutile, me paraissait lui aussi curieusement présent. Tout cet attirail semblait prêt à déserter mon organisme pour dégringoler à terre. »

Andreas Eschbach, Le dernier de son espèce, L’Atalante, chapitre 3, 2014.

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