« Si les bizarreries de M. Blake contribuaient à me divertir, il était également l’ombre qui obscurcissait ma belle humeur renaissante. J’avais prévu de m’excuser de ma conduite du premier jour, mais son entêtement à m’ignorer et à employer l’hindoustani pour m’isoler avait eu tôt fait d’étouffer chez moi toute velléité pacificatrice. »
Miranda J. Carter, Maharajah, le cherche midi, 2017, p. 86.
Catégorie : Historiques
Fouché – T. 2 Le policier
« Je compte profondément revoir le rôle de la police, Monsieur Dubois… Tant sur le plan du crime crapuleux que sur celui des renseignements. Une bonne police se mêle de ce qui la regarde… et, surtout, de ce qui ne la regarde pas. Vous porterez vos efforts dans cette direction. Notre police doit tout voir, tout savoir… »
Nicolas Juncker, Patrick Mallet, Fouché – T. 2, Les Arènes BD, 2017, p. 20.
The regiment – L’histoire vraie du SAS – T. 1
« Capitaine, votre unité existe encore parce que vos détracteurs sont trop occupés à gérer leurs propres problèmes. Alors, je vais vous donner un bon conseil, David. Faites-vous oublier. Faites-vous petit le temps que les choses se tassent. Puis revenez me voir avec un plan et nous en reparlerons. »
Vincent Brugeas, Thomas Legrain, The regiment, T. 1, Éditions du Lombard, 2017, p. 36.
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Les serviteurs inutiles
« Je suis resté avec les huguenots parce que je préfère être avec les vaincus. On y est moins gêné par la foule. […] De toute façon, la victoire n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est la guerre. La guerre, c’est la vie ! La guerre accouche les vrais hommes. Vous ne pouvez pas comprendre ça, vous… vous, les prudents, les modérés, qui réfléchissez avant d’agir et estimez que vos ennemis n’ont pas tort. »
Bernard Bonnelle, Les serviteurs inutiles, Éditions de la Table Ronde, 2016, p. 114-115.
Les liaisons dangereuses Préliminaires – T.1
« Si on sait regarder vraiment, en se concentrant, on peut voir la vraie personnalité derrière le visage qu’affichent les gens. Car la vérité, c’est que derrière chaque homme, derrière chaque femme, se cache un animal. Personne ne le voit parce que nous portons tous un masque d’humain. »
Stéphane Betbeder, Djief, Les liaisons dangereuses Préliminaires – T. 1, Éditions Glénat, 2017, p. 11.
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Le poignard et le poison
« Le vicomte Aldric était étendu sur les deux dernières marches du petit escalier de pierre qui se trouvait à la porte Nord. Un serviteur approcha une torche du visage qui apparut boursouflé, marqué de taches verdâtres et jaunâtres. La langue, noire et gonflée, sortait de la bouche entre des lèvres tuméfiées. »
Marc Paillet, Le poignard et le poison, Éditions 10/18, 1995, p. 46.
La princesse de Bakounine
« Au loin se détachent les cimes pointues et dépouillées de l’Epomeo, du mont Rotaro, de l’aiguille de Saint-Nicolas tandis que sur la droite s’ouvre la vallée, jalonnée de maisons entre les vignes et les oliveraies qui descendent vers Lacco Ameno. Par une nuit claire et étoilée, on aperçoit la petite plage, le ressac blanc des vagues et, au milieu de l’eau, « Il Fungo », cet étrange bloc de tuf vert érodé par la mer qui, au fil des siècles, lui a donné une forme de champignon. »
Lorenza Foschini, La princesse de Bakounine, Éditions de la Table Ronde, 2017, p. 88.
Fouché – T.1 Le révolutionnaire
« Les anglais sont à Dunkerque, les autrichiens à Maubeuge, les prussiens en Alsace, les espagnols dans le Roussillon… Les chouans ont traversé la Loire, Toulon s’est donnée aux anglais… La liberté partout est assiégée ! La liberté, c’est tout ce qui reste au peuple ! Et l’expression de la liberté… est celle du tonnerre. »
Nicolas Juncker, Patrick Mallet, Fouché – T. 1, Les Arènes BD, 2017, p. 25.
Le mystère Jérôme Bosch
« Quelque chose d’indéfinissable dans le visage de l’homme mettait Petronius mal à l’aise. Sa figure aux traits fins lui paraissaient trop ronde, trop lisse, trop régulière. Même l’odeur qu’il exhalait était troublante. Sans pouvoir en expliquer la raison, le jeune peintre avait l’étrange sentiment qu’il ne pouvait pas se fier à ses yeux. »
Peter Dempf, Le mystère Jérôme Bosch, le cherche midi, 2017, p. 75.
Les tilleuls de Berlin
« Le tilleul est le poète du crépuscule, il a choisi un papillon de nuit, le sphinx, pour porter le message de ses amours.
Le soleil se couchait, un prodigieux rut végétal était sur le point d’exploser. Au creux des corolles gorgées de nectar, les étamines se raidissaient, annonçant l’éternel retour de la vie. »
Jean Octeau, Les tilleuls de Berlin, Le Livre de Poche, 2017, p. 99.
