Aventures, Heroic fantasy, Historiques

Garçon au coq noir

Chronique de Garçon au coq noir, de Stefanie Vor Schulte.

 » Et puis il y a le coq, bien sûr. Le garçon l’a toujours avec lui. Perché sur son épaule. Ou assis sur ses genoux. Caché sous sa chemise. Quand la bestiole est endormie, on dirait un vieillard, et chacun au village murmure que c’est le diable. »

Stefanie Vor Schulte, Garçon au coq noir, Éditions 10/18, 2024, p. 8.

Motivations initiales

Une couverture attirante et flamboyante, un résumé un peu énigmatique, il ne m’en faut pas plus ! Ni une ni deux, ce livre rejoint ma PAL ! 

Synopsis

Martin n’a plus de famille. Il a seulement un coq qui l’accompagne partout : perché sur son épaule, caché sous sa chemise, le coq fait peur et les villageois disent qu’il est le diable. 

Rien ne retient Martin au village, rien sauf la belle Franzi. Lorsqu’il emboite le pas d’un peintre itinérant, il se fait la promesse de revenir un jour chercher cette jolie fille. 

De contrées en contrées, Martin n’a qu’une seule idée, trouver ce cavalier noir qui est un ravisseur d’enfant. Mais la découverte de la vérité pourrait tout chambouler…

Avis

Garçon au coq noir est une conte gothique sur le bien et le mal. Autant le dire tout de suite, cette histoire ne plaira pas à tout le monde ! En effet, pour pouvoir accrocher à ce que nous propose Stefanie Vor Schulte, il faut être capable d’accepter de ne pas avoir toutes les cartes entre les mains, par exemple on ne sait pas où et quand se déroule cette histoire. 

En moins de deux cent pages, l’auteure brasse de nombreux thèmes, le bien, le mal, la force qui sommeille en nous, la guerre, la famine, le manque d’humanité et enfin l’importance des mythes et légendes dans les sociétés. Bref, on en a pour notre argent. Cette histoire fait un peu penser à un récit du Moyen Âge et nous laisse parfois un peut pantois parce que l’on a pas toutes les clés pour tout décoder… Si vous n’arrivez pas à lâcher prise, passez votre chemin – par moment on se retrouve un peu largués ! 

Les personnages ne laissent pas indifférents, ils sont tous très atypiques. Certains sont extrêmement attachants – à l’image de Martin -, d’autres sont absolument repoussants – comme la princesse monstrueuse dotée d’une âme machiavélique. Ils sont pour la plupart transposables à notre époque et nous rappelleront sans problème des personnes que nous connaissons ou côtoyons. L’auteure nous ouvre ici les portes d’un univers captivant et folklorique. 

Malgré toutes les qualités de cet ouvrage, c’est une lecture en demi-teinte… Trop comme si ou pas assez comme ça, j’ai eu tendance à me perdre entre les lignes… Pas le bon moment, pas le mood idéal pour entamer cette histoire aux allures médiévales…

Pour en savoir plus

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

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