Drame, Historiques, Roman, Romance

Les mots entre mes mains

« Les changements en moi ? Sans vous, je ne suis que la moitié de moi-même. »

Guinevere Glasfurd, Les mots entre mes mains, Préludes Éditions, 2016, p. 203.

Motivations initiales

Un achat sur un coup de tête – on ne les compte plus – car à la suite du résumé, le livre présentait tout ce dont j’avais besoin : un lien entre la détente que je m’autorise et les concours que je prépare ou l’art de lire plutôt que de travailler sans culpabiliser !

Synopsis

La situation familiale de la jeune Helena Jans est compliquée : son père est mort, son frère s’est engagé dans la marine marchande et sa mère ne peut subvenir à ses besoins… Helena doit donc trouver au plus vite un travail.

Fraîchement arrivée à Amsterdam, elle trouve un travail de servante pour le compte d’un libraire anglais établi aux Pays-Bas. Ce dernier a l’immense honneur de recevoir à son domicile, pour quelques mois, le célèbre René Descartes, celui-ci ayant besoin de calme pour achever l’écriture du Discours de la méthode.

La vie de la jeune servante va être bousculée par la rencontre avec René Descartes, les deux êtres vont nouer une relation tumultueuse qui pourrait avoir de terribles conséquences…

Avis

> L’avis de C

J’ai toujours une appréhension lorsqu’un roman tente de mêler à la fois l’Histoire avec un grand H et une histoire inventée, mais ici, c’est une très belle surprise !

Je ne sais pas trop par où commencer en réalité… Commençons par le plus simple, la plume de l’auteur. Les mots choisis sont fins, sensibles et sonnent extrêmement justes. On ne peut qu’être touché et submergé par les émotions. Jamais d’excès, tout est parfaitement dosé…

On se retrouve à vivre avec Helena, à attendre avec Helena un signe de Descartes, à sentir sur nos épaules le poids des conventions – parce que oui, au XVIIe siècle, être mère célibataire c’est une honte -.

On assiste à une histoire d’amour à sens unique, mais on ne tombe pas dans le romantique à outrance, cela reste pudique.

Bref, on se sent transporté, anéanti, malmené, paralysé et surtout – le plus gros point fort du roman – on se sent totalement dépaysé !

Pour un premier roman, c’est un exploit tellement c’est brillant !

 

1 réflexion au sujet de “Les mots entre mes mains”

Laisser un commentaire