Chronique de La cantine de minuit – T.2, de Yarõ Abe.
« Ma politique commerciale, c’est que vous pouvez commander ce que vous voulez : si j’ai de quoi vous le préparer, je le ferai. Mais parfois, des clients demandent des trucs pas possibles. »
Yaro Abe, La cantine de minuit – T.2, Éditions Le Lézard noir, 2020, p. 109.
Motivations initiales
Le premier tome de La cantine de minuit avait été un vrai coup de cœur. C’est donc avec une bonne dose de plaisir par anticipation que ce second opus a rejoint ma PAL. J’attends évidemment beaucoup de cette suite, en espérant la magie fasse toujours son œuvre et qu’elle soit aussi riche en tranches de vie inspirées, touchantes et drôles.
Synopsis
Japon, ville de Tokyo. Au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku se cache un restaurant ouvert de minuit à sept heures du matin. Le propriétaire de ce petit restaurant propose une toute petite carte mais, en revanche, il peut préparer sur demande ce que le client souhaite en fonction des stocks disponibles dans le garde-manger.
Pendant une trentaine de nuits, nous allons voir des têtes connues et de nouveaux clients partager des moments de vie autour d’un bon plat.
Avis
J’avais tellement apprécié le premier tome de cette série, alors forcément j’avais de grandes attentes sur la suite… Alors ? Déception ou, une fois encore, une vraie réussite pour ce second tome… Le suspens est à son comble ! Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps : j’ai adoré, je n’ai pas vu le temps passer et j’ai dévoré ce tome !
Les histoires s’enchaînent, avec certains personnages du premier tome que l’on retrouve, que l’on voit évoluer et dont, surtout, on découvre un peu plus le passé. Et puis, en tournant les pages, on fait également connaissance avec des nouveaux clients qui sont tout aussi intéressants et charismatiques que les clients de la première heure !
Les thèmes évoqués sont tantôt émouvants, tantôt drôles, parfois lourds mais ils trouvent toujours une conclusion légère qui fait du bien à notre moral de lecteur. Notre restaurateur sait trouver les plats pour réparer un cœur brisé, raviver un souvenir ou encore pour marquer un moment important dans la vie d’un client. Ce petit établissement japonais a su me transporter : j’aurais été dans la salle, je n’aurais probablement pas mieux senti la délicieuse odeur des plats fraichement préparés et, surtout, j’aurais sans doute eu la même sensation de proximité avec ces clients.
Vous l’aurez compris, ce second tome est une vraie confirmation. Il offre à son lecteur un vrai moment de détente qui nous fait oublier les tracas du quotidien ou la chaleur étouffante de Paris ces derniers jours.
Maintenant, je n’ai plus qu’une envie : lire la suite et… commander un bon repas au traiteur japonais.
