Aventures, Fantasy, Roman

Promotion funeste – T. 2 Scholomance : Leçon n°2

Chronique de Promotion funeste – T. 2 Scholomance : Leçon n°2, de Naomi Novik.

« La plupart des élèves adorent cet endroit. J’ai évité d’y mettre les pieds pendant à peu près toute la carrière à la Scholomance. Les malés s’y rendent sans arrêt. C’est à l’étage le plus bas, c’est donc la première étape pour ceux d’entre eux qui réussissent à franchir les sorts nous isolant de la salle des diplômes. Pas le meilleur coin de savane pour un zèbre solitaire. »

Naomi Novik, Promotion funeste – T. 2 Scholomance : Leçon n°2, Pygmalion, 2023, p. 133.

Motivations initiales

J’avais indiqué, à la fin de la chronique du tome 1, que j’avais hâte de voir comme la suite de l’histoire d’El allait se présenter. Vous ne serez donc pas étonnés de voir que j’ai assez rapidement enchaîné. Et donc ? Verdict !

Synopsis

On retrouve, dans ce tome 2, tous les personnages du tome 1 (sauf ceux, naturellement, qui seraient malencontreusement morts sous les crocs – ou quoi que ce soit d’autre – d’un malé. Désormais, voilà El, Orion et les autres en terminale, cette année est donc celle de leur sortie… s’ils survivent. Mais voilà que, dès la « rentrée » – le terme est relativement impropre puisqu’il n’y a pas de vacances pour les élèves de la Scholomance, mais vous voyez l’idée -, l’école semble avoir décidé de cibler particulièrement El. D’abord, tout semble fait pour que son emploi du temps soit aussi pourri que possible ; et, surtout, toutes les attaques de malé semblent se concentrer sur elle.

Peut-être encore plus étrange, il semble que ces derniers soient franchement absents… ce qui n’arrange pas l’humeur d’Orion.

El parviendra-t-elle à décrypter les messages que l’école semble tenter de lui adresser ? Et où cela peut-il l’emmener exactement ?

Avis

Ce deuxième tome répond à une partie des questions que le premier laissait un peu en suspens, ou, pour le dire autrement, on a l’impression, avec ce deuxième tome, d’accéder plus complètement à cet univers complexe que l’auteure nous décrit.

Cela soulève, du coup, une autre question : pourquoi ne pas avoir – parce que, en refermant ce deuxième tome, on se prend à considérer que l’on aurait bien passé encore deux autres tomes dans cette drôle d’école -, comme dans Harry Potter, suivi toute la scolarité ? Le premier tome nous a décrit la troisième année, ici la quatrième et dernière : nous aurions peut-être eu plus de faciliter à entrer dans ce drôle d’univers, franchement déstabilisant, en le découvrant avec les yeux des protagonistes lorsqu’eux-mêmes y faisaient leurs premiers pas.

D’une certaine façon, la progression du personnage de El aurait été plus simple à suivre, peut-être. En tout cas, vous aurez noté, au passage, que je suis en train de regretter de ne pas avoir un ou deux autres tomes, ce qui vous donne déjà un indice sur mon souhait de continuer à découvrir cet univers…

En effet, au début du premier tome, El semble très solitaire, mais, au long du premier tome, se découvre des affinités avec certains de ses coreligionnaires. Et, dans ce deuxième tome, d’un coup son champ de vision n’englobe plus seulement ses quelques « amis » (je mets amis entre guillemets, au sens de la Scholomance : ce sont souvent d’abord des alliés de circonstance), mais, plus largement toute la promo, et même tous les élèves de l’école. Du coup on a l’impression que cette transformation est menée au pas de charge, et j’avoue que cette évolution psychologique m’a, par moments, parue presque précipitée.

Cette série reste amusante, l’idée de départ avec cette école incroyable est vraiment bien trouvée. Pourtant, j’ai toujours cette impression que l’auteure n’a pas mené le truc jusqu’au bout, il y a toujours un temps faible dans chacun des tomes… Là, en plus, le moment le plus haletant est dans les deux premières pages, et elle nous laisse avec une énorme interrogation à la fin de ce deuxième opus… Alors, à quand le tome 3 ?

Quoi qu’il en soit, si vous décidez de nous rejoindre à la Scholomance, prenez des réserves de mana, révisez vos sorts et préparez-vous à affronter des malés par paquets de douze… Car, comme le dit l’auteure, la Scholomance n’est « Pas le meilleur coin de savane pour un zèbre solitaire » (je reprends ce morceau de la citation parce que j’ai adoré cette phrase)…

Pour en savoir plus

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur.

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